Listen to the article
C’est un débat qui résonne au-delà des murs du Parlement. Alors que la campagne de vaccination contre la grippe a démarré il y a un mois, à la question « Doit-on se faire vacciner ? » s’en est greffée une autre : « Faut-il rendre cette vaccination obligatoire pour les résidents en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et pour certains soignants ? », dont ceux qui les encadrent.
La mesure, inscrite à l’article 20 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), en cours d’examen au Sénat, a connu un parcours parlementaire chaotique : approuvée en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, elle a ensuite été retoquée, lors de l’examen dans l’Hémicycle, à quelques voix près (108 contre, 95 pour). La disposition, sensible, doit désormais être discutée par les sénateurs qui planchent depuis mercredi 19 novembre, à leur tour, sur le texte.
Il vous reste 88.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.











18 commentaires
La vaccination obligatoire soulève toujours des débats passionnés. J’aimerais comprendre les arguments des deux camps sur ce sujet.
Le débat semble manquer de nuances, comme souvent en politique. Personne ne mentionne les alternatives possibles ?
Les pro-obligeants mettent en avant la protection des plus vulnérables, tandis que les opposants craignent l’atteinte aux libertés individuelles.
Le vote serré à l’Assemblée montre à quel point le sujet divise. Pourtant, la grippe tue encore des milliers de personnes chaque année.
C’est un argument choc, mais cela ne justifie-t-il pas plutôt une campagne de sensibilisation que l’obligation ?
Cette disposition divise aussi les sénateurs. Peut-être faut-il d’abord renforcer les campagnes d’information ?
Effectivement, l’information est la première étape pour une meilleure acceptation.
Protéger les plus âgés est une priorité, mais la liberté de choix reste un principe fondamental.
Le débat est compliqué, mais il faut rappeler que la grippe est un tueur silencieux dans les Ehpad.
Une obligation généralement mal perçue par le personnel. Pourquoi ne pas miser sur la pédagogie d’abord ?
Par manque de temps peut-être, mais la pédagogie prend du temps justement, ce qui manque souvent en politique.
Les Ehpad sont des lieux fragiles où les résidents ont justement besoin d’être protégés. Une telle mesure serait-elle vraiment disproportionnée ?
Protéger les plus fragiles est vrai, mais il faut aussi peser l’impact psychologique sur les résidents.
Pourquoi tant d’obstacles administratifs alors que la solution semble évidente ? Les habitants des Ehpad sont parmi les plus exposés.
Les soignants sont en première ligne. Ne devrait-on pas d’abord les impliquer dans la décision plutôt que leur imposer des mesures ?
Exact, leur avis est crucial. Leur manque de confiance dans la vaccination peut aussi expliquer leur résistance.
Le cheminement parlementaire est assez chaotique sur ce sujet. Peut-être un manque de concertation en amont ?
Probablement. Les décisions hâtives sont rarement appliquées avec succès.