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La soirée de lancement du Fonds pour la démocratie, prévue jeudi soir 6 novembre au Théâtre de la Concorde, à Paris, affiche complet, avec plus de 600 participants inscrits. « On ne s’attendait pas à un tel intérêt ! », se réjouit Mathilde Rivoire. Elle coordonne ce fonds participatif, qui vise à collecter de l’argent, y compris auprès du grand public, pour soutenir des associations qui défendent, promeuvent et réinventent la démocratie, le respect des droits, la cohésion sociale… « De telles associations sont à la fois sous-financées par les pouvoirs publics et par les fondations, car elles sont perçues comme partisanes. Nous voulons lever cette peur, d’autant qu’ailleurs dans le monde, de nombreuses fondations s’engagent sur ce thème », explique Taoufik Vallipuram, l’un des deux autres porte-parole du fonds.

La création de cet organisme, pensé avec des chercheurs, des fondations, des mécènes et des associations, s’inscrit dans un contexte plus large d’essor de la philanthropie, terme qui désigne les financements privés en faveur de l’intérêt général (qu’ils transitent, ou non, par des fonds ou fondations). « La philanthropie est importante, voire cruciale pour certaines associations, surtout dans la période de difficultés actuelle », reconnaît Mickaël Huet, délégué général du Mouvement associatif, qui représente plus de 700 000 associations en France.

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6 commentaires

  1. La baisse des financements publics fragilise effectivement le secteur associatif. Une solution privée est-elle vraiment pérenne ?

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