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Riche ou pauvre, a-t-on les mêmes chances de recevoir le bon soin, dans un pays où la Sécurité sociale en assure la gratuité à tous ses assurés ? Une étude sur le cancer primitif du foie, en France, est venue apporter un nouvel éclairage sur une forme d’inégalités sociales de santé souvent complexes à documenter.
Les patients les plus défavorisés, quand bien même ils sont pris en charge par le système de soins, ont moins de chances d’accéder à un traitement curatif ; ils ont aussi, pour cette maladie au pronostic très défavorable, une mortalité plus élevée, selon ce travail mené par une équipe de l’hôpital Cochin (AP-HP), associée à l’université Paris Cité, l’Inria et l’Inserm, publié le 5 septembre dans la revue scientifique JHEP Reports.
Ses deux coordinateurs, le docteur Stylianos Tzedakis, chirurgien du foie, et le professeur Vincent Mallet, hépatologue, se sont appuyés sur la base de données nationale des hospitalisations, entre 2017 et 2021, incluant tous les adultes atteints de cette maladie, soit 62 351 personnes. Parmi eux, 45 % ont été classés « défavorisés », selon un indicateur construit autour de plusieurs variables (taux de chômage, proportion d’ouvriers, niveau d’éducation, revenu médian) permettant de diviser la population en cinq quintiles, les deux derniers représentant ce groupe défavorisé.
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20 commentaires
Les résultats de cette étude sont choquants. Comment expliquer que des patients défavorisés aient moins de chances d’accéder à des soins curatifs, alors que la Sécurité sociale est censée couvrir tout le monde ?
Cela pose des questions sur l’efficacité réelle du système pour les plus vulnérables.
Une réflexion approfondie s’impose sur les disparités sociales en matière de santé. Les données devraient inciter les décideurs à agir pour réduire ces écarts.
Des mesures concrètes sont nécessaires pour améliorer l’accès aux traitements.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 45 % des patients sont défavorisés, avec des résultats de traitement bien moins bons. Cela doit alerter les autorités sanitaires.
Une analyse plus approfondie des causes de ces inégalités est nécessaire.
Le fait que les patients défavorisés aient une mortalité plus élevée, même avec un bon système de soins, est une preuve des inégalités systémiques qui existent.
Les solutions doivent être à la hauteur de l’enjeu.
Des nouvelles politiques de santé doivent être mises en place rapidement.
Les données de l’hôpital Cochin sont alarmantes, mais pas surprenantes. Les inégalités de santé sont un problème profond dans notre société.
Cela devrait motiver des réformes pour un accès plus équitable aux soins.
Le cancer du foie a un pronostic très sérieux, et ces inégalités n’aggravent que la situation. Les patients méritent mieux, indépendamment de leur statut socio-économique.
Il faut une prise de conscience urgente sur ces disparités.
Cette étude démontre une fois de plus que la santé ne dépend pas seulement des soins disponibles, mais aussi de l’accès équitable à ces soins.
Il est crucial d’enquêter sur les obstacles spécifiques aux personnes défavorisées.
Cette étude montre les limites du système actuel. Même avec une couverture universelle, certains n’ont pas les mêmes opportunités de guérison.
Il faut repenser les politiques de santé pour corriger ces inégalités.
Ce reportage révèle une réalité alarmante sur les inégalités de santé en France. Même avec un système de soins universel, l’accès équitable aux traitements reste un défi.
Des améliorations sont nécessaires pour garantir une égalité de traitement réelle.
Cela montre clairement comment les facteurs socio-économiques influencent les chances de survie.