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Mardi 25 novembre, journée pluvieuse et triste en Algérie, qui perd une figure incarnant depuis plus d’un demi-siècle son humour, sa liberté et sa chaleur humaine. Biyouna, de son vrai nom Baya Bouzar, s’est éteinte à l’âge de 73 ans à l’hôpital de Beni Messous, à Alger. Artiste totale – chanteuse, danseuse, percussionniste, actrice –, elle restera l’un des visages les plus aimés du pays.
Née le 13 septembre 1952 à Belcourt (aujourd’hui Belouizdad) dans une famille modeste mais imprégnée de musique – sa demi-sœur aînée n’était autre que la chanteuse Faïza El Djazaïria –, elle brille très tôt. À 17 ans, tambourin en main, elle anime déjà les mariages algérois avec une aisance désarmante. Repérée par la grande cantatrice Fadhela Dziria, elle rejoint son orchestre féminin et s’impose comme percussionniste talentueuse et interprète du répertoire hawzi et aroubi. Dans les cabarets et les fêtes de nuit, son nom circule bientôt comme celui d’une artiste incontournable.
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8 commentaires
Décès tragique d’une icône. Biyouna incarnait l’âme algérienne à travers son art.
Une perte irréparable pour le patrimoine culturel algérien.
Quel dommage de perdre une artiste aussi polyvalente. Son influence s’étendait bien au-delà des frontières.
Une triste nouvelle pour la culture algérienne. Biyouna était une artiste exceptionnelle, porteuse d’un héritage musical et humain rare.
Absolument, son absence laissera un vide immense.
Elle a marqué des générations entières par son talent et sa générosité.
L’Algérie pleure une de ses légendes. Biyouna restera dans les mémoires grâce à sa musique et son charisme unique.
Son héritage continuera d’inspirer les artistes à venir.