Listen to the article
C’est l’un des premiers chantiers qu’avait annoncés Sébastien Lecornu lors de son arrivée à Matignon. Et, selon Françoise Gatel, il est en bonne voie. Accompagnée de plusieurs de ses collègues du gouvernement, la ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation a tenu, mercredi 3 décembre, une « première réunion de travail » sur le « nouvel acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale » promis par le premier ministre.
Les « grands axes » du projet de loi censé traduire cette réforme seront présentés lors d’une communication en conseil des ministres, le 17 décembre. Il devrait ensuite être officiellement présenté début d’année 2026 avant un examen au Parlement à compter du mois de mars. Un chantier maintes fois annoncé au cours des dernières années, y compris par Emmanuel Macron, mais qui n’a néanmoins jamais abouti.
« Ce que l’on peut dire aujourd’hui, c’est qu’il y a un état d’esprit constructif », a-t-elle déclaré à l’issue de son échange avec les représentants d’associations d’élus locaux et des parlementaires avec qui les échanges vont se poursuivre dans les prochaines semaines. Un « Roquelaure de la décentralisation », a-t-elle précisé, du nom de l’hôtel de Roquelaure, siège du ministère de l’aménagement du territoire et de la décentralisation.
Il vous reste 77.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








7 commentaires
La ministre semble motivée, mais l’histoire montre que ces réformes prennent souvent beaucoup de temps à se concrétiser.
C’est vrai, on parle de décentralisation depuis des décennies. Cette fois, il faudrait des résultats tangibles.
On attend les détails de la réforme, surtout sur les libertés locales promises. Les élus auront-ils enfin les moyens d’agir ?
Les « grands axes » seront présentés le 17 décembre, patience jusqu’à là.
Intéressant de voir enfin un acte de décentralisation avancé. Espérons que cette fois, ce ne sera pas encore une réforme avortée.
Oui, l’optimisme est de mise, mais la décentralisation a souvent été un serpent de mer dans nos administrations.
Les élus locaux seront-ils vraiment écoutés, ou s’agit-il encore d’une promesse en l’air ?