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Les députés donneront-ils un budget à la « Sécu », qui fête cette année ses 80 ans ? Rien n’est moins sûr, alors qu’ils commencent, mardi 2 décembre, l’examen en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Une étape déterminante : un rejet du texte, le 9 décembre, par l’Assemblée nationale, condamnerait probablement, dans la foulée, le projet de loi de finances (PLF), bien plus clivant. Son adoption, en revanche, témoignerait d’un climat constructif dans l’Hémicycle et ouvrirait la voie – sans la garantir – à celle du budget de l’Etat.
Aussi le premier ministre, Sébastien Lecornu, qui joue son maintien à la tête de l’exécutif, a-t-il fait du vote du PLFSS un « but de guerre ». Le chef du gouvernement a appelé, lundi, les parlementaires, qui « n’ont jamais eu autant de pouvoir », selon lui, à prendre leurs responsabilités. « Personne ne pourrait comprendre une surpolitisation du budget de la Sécurité sociale », a-t-il mis en garde depuis l’hôtel de Brienne, semblant s’adresser au camp gouvernemental, dispersé, comme à la gauche.
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11 commentaires
80 ans de Sécu, et toujours autant de tensions autour de son financement. Quelle ironie.
C’est vrai, mais c’est surtout un reflet des priorités changeantes.
Le PLFSS et le PLF sont liés comme jamais. Un rejet de l’un pourrait tout faire échouer. À surveiller de près.
Ce lien renforce la pression sur les élus. Aucune marge d’erreur.
L’appel de Lecornu à la responsabilité est clair. Restera-t-il entendu par tous ?
Les divisions sont profondes, mais l’urgence économique devrait peser.
Dommage que l’article soit réservée aux abonnés. Un sujet trop important pour être limité.
C’est souvent le cas. Dommage pour un débat national.
La sécurisation du budget de la Sécu est cruciale pour la stabilité économique. Espérons que les députés trouveront un terrain d’entente.
Lecornu a raison : ce vote sera un test pour la cohésion gouvernementale.
Exact, mais la surpolitisation risque de tout compliquer.