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La Ligue nationale de rugby (LNR) a validé les comptes de la saison 2024-2025, mercredi 17 décembre, lors de son assemblée générale. Et les chiffres sont bons, se félicite l’organisme chargé de gérer et de réglementer le rugby professionnel (Top 14 et ProD2). Les revenus de la Ligue sont en hausse de 5 %, à 185 millions d’euros, grâce notamment à la hausse des droits télévisuels payés par le diffuseur historique, Canal+ (120 millions), aux recettes du marketing (28 millions) et à la billetterie des phases finales du Top 14 et de ProD2 (20 millions).
La LNR redistribue 148 millions d’euros à l’ensemble de ses parties prenantes, dont 127 millions aux 30 clubs du Top 14 (70 % de la manne) et de ProD2 (30 %), une somme en hausse de 5 % par rapport à la saison 2023-2024. Le solde (37 millions d’euros) sert au financement des compétitions ainsi qu’aux dépenses de fonctionnement de la Ligue (salaires, communication, etc.).
Les représentants des clubs professionnels ont également, lors de cette assemblée générale, approuvé la rémunération (la somme de 275 000 euros est envisagée) du président de la LNR, Yann Roubert, quand son prédécesseur, René Bouscatel, exerçait ses fonctions à titre gracieux. « [Cette modification]… sera soumise à l’approbation de la ministre chargé des sports [Marina Ferrari] dans les prochaines semaines avant d’entrer en vigueur », précise le communiqué de la Ligue.










8 commentaires
La League nationale de rugby fait un bon travail en redistribuant la majorité des revenus aux clubs. Il semble que tout le monde y gagne.
Avec la billetterie qui représente 20 millions, il est clair que les supporters jouent un rôle clé dans cette croissance.
La rémunération du président est un sujet qui pourrait susciter des débats. 275 000 euros, c’est une somme non négligeable.
C’est vrai, mais il faut comparer avec d’autres sports.
Une hausse de 5% des revenus, c’est encourageant pour le rugby professionnel. Espérons que cette croissance se maintient dans les années à venir.
La hausse des droits TV est un bon indicateur, mais il faudrait voir la répartition équitable.
Oui, ça montre que le rugby a encore de beaux jours devant lui.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, mais j’aimerais savoir comment la LNR prévoit de contrôler les coûts pour l’avenir.