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Le projet de ligne à très haute tension (THT) entre Jonquières-Saint-Vincent (Gard) et Fos-sur-mer (Bouches-du-Rhône) vient de prendre du plomb dans l’aile. Selon une note confidentielle de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) d’Occitanie datée du 6 novembre et dont Marsactu, France Inter et Le Monde ont pu consulter une copie, l’installation de cette ligne THT de 65 kilomètres, portée par 180 pylones géants, porterait préjudice à plusieurs espèces d’oiseaux protégées dont l’une, le ganga cata (Pterocles alchata), serait même poussée vers l’extinction sur le territoire national. L’évaluation de la Dreal pourrait remettre en cause l’ensemble du projet dans sa forme actuelle.
Celui-ci, plaident ses soutiens, vise à acheminer l’électricité nécessaire à la décarbonation de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-mer, y alimenter d’immenses data centers et, plus généralement, répondre à une hausse anticipée de la consommation électrique, indispensable à la réduction des usages d’énergies fossiles. Le projet fédère cependant contre lui toutes les associations environnementalistes et naturalistes de la région, mais aussi des collectivités locales et les syndicats agricoles – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et la Coordination rurale (CR) faisant, une fois n’est pas coutume, cause commune avec les défenseurs de l’environnement. Les opposants soutiennent une alternative au projet actuel, consistant à enterrer la ligne : une solution moins impactante pour l’environnement et le paysage, mais plus coûteuse.
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17 commentaires
Une étude confidentielle qui remet en question un tel projet… Cela donne à réfléchir sur les impacts écologiques.
Les études doivent être transparentes, surtout quand il s’agit de menacer des espèces protégées.
Les projets d’infrastructure sont souvent nécessaires, mais il est crucial de protéger la biodiversité. J’espère qu’une solution équilibrée sera trouvée.
La colère des associations est compréhensible, mais sans énergie, la transition écologique sera difficile.
Absolument, trouver un compromis est essentiel pour ne pas aggraver la perte d’espèces.
Comment concilier développement industriel et préservation des espèces ? Une question complexe à résoudre.
Les choix sont difficiles, mais la nature ne mérite-t-elle pas plus de considération ?
La protection des oiseaux protégés doit primer sur les projets industriels, même s’ils sont liés à la transition énergétique.
La précipitation mène souvent à des erreurs irréversibles. Il faut prendre le temps d’étudier.
Avant de construire, il faudrait peut-être étudier les alternatives pour éviter ces dégâts environnementaux.
Les alternatives existent souvent, mais les lobbies et la précipitation l’emportent.
Décarboner Fos-sur-mer est essentiel, mais au détriment de nos oiseaux ? Le gouvernement doit revoir les plans.
Les projets écologiques ne devraient pas nuire à la nature. Il faut repenser cette ligne.
Si cette ligne menace l’extinction d’espèces, le gouvernement doit prendre ses responsabilités.
Les études préventives devraient être obligatoires avant tout projet de grande envergure.
Ce projet montre une fois de plus que la transition écologique n’est pas si simple à mettre en œuvre.
Les enjeux sont multiples, et les solutions ne sont jamais parfaites.