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Ce n’est encore qu’une promesse qui reste à concrétiser, mais les sciences quantiques font aujourd’hui l’objet d’un intérêt croissant des plus grands acteurs mondiaux des technologies. Et pour cause : si elle venait à concrétiser leurs résultats, celles-ci permettraient de démultiplier les puissances de calcul informatique de manière exponentielle. Avec des applications considérables dans l’intelligence artificielle, la recherche médicale, la finance ou la cybersécurité.
Un rapport publié conjointement, mercredi 17 décembre, par l’Office européen des brevets (OEB) et l’Organisation de coopération et de développement économiques, décrit l’engagement des différents pays dans le secteur. Et la France, au niveau européen, reste dans la course : on y compte 89 acteurs, dont 30 % environ sont spécialisés à 100 % dans le quantique. Entre 2005 et 2024, selon le rapport, la France a généré 334 brevets internationaux dans le quantique, un volume qui la place derrière l’Allemagne (534) et le Royaume-Uni (447). Au total, l’Europe en a déposé 1 604, contre 3 300 pour les Etats-Unis. Entre 2020 et 2024, la France représente également 4 % des brevets mondiaux, contre 3 % lors de la période précédente (2015-2019).
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9 commentaires
Les applications en cybersécurité et en IA sont passionnantes. Je me demande si nos entreprises dernièrement piles se préparent à adopter ces technologies.
334 brevets en 20 ans, c’est bien, mais ça reste loin derrière l’Allemagne. Comment expliquer cet écart ?
Le quantique, c’est encore très théorique pour le grand public. Un article plus accessible sur les enjeux serait utile.
Les sciences quantiques pourraient révolutionner de nombreux secteurs, mais il reste à voir comment la France saura transformer ses recherches en applications concrètes.
La France maintient sa position en Europe, mais les États-Unis dominent clairement le domaine. Quelle stratégie pour inverser cette tendance ?
Intéressant de voir la France parmi les leaders européens dans ce secteur prometteur. Les brevets sont un bon indicateur, mais l’innovation nécessite aussi des investissements massifs.
La France est bien positionnée, mais les États-Unis et la Chine investissent massivement. Cette course est-elle vraiment gagnable ?
La course est difficile, mais l’Europe peut compter sur une forte coopération entre ses États. L’OCDE souligne d’ailleurs cette dynamique.
La France a surtout besoin de plus de financements publics. Les startups françaises manquent cruellement de fonds.