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Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dont un sommet des pays donateurs organisé vendredi 21 novembre en Afrique du Sud devait permettre la reconstitution pour les trois prochaines années, a rassemblé 11,34 milliards de dollars [près de 10 milliards d’euros], selon plusieurs associations et ONG, loin de l’objectif visé de 18 milliards de dollars.
Dans un communiqué diffusé vendredi à 17 heures, AIDES, Action Santé Mondiale, Coalition PLUS, ONE, Sidaction ont déploré l’absence de promesse de don par la France, jusqu’ici deuxième contributeur du fonds. « Cet acte constitue un abandon des malades, de la santé mondiale et de la lutte contre les épidémies les plus meurtrières au monde. Elle sape toute crédibilité diplomatique de la France en santé », s’insurgent les organisations. Ni l’Elysée, ni le Quai d’Orsay n’avaient, vendredi en début de soirée, commenté cette information.
L’objectif de collecte de 18 milliards de dollars permettait, selon les calculs du fonds, de sauver 23 millions de vies sur et de réduire des deux tiers environ (64 %) le taux de mortalité combiné du sida, de la tuberculose et du paludisme d’ici 2029.









7 commentaires
11,34 milliards de dollars, c’est un bon début, mais insuffisant face aux besoins. La France aurait pu faire plus.
Les promesses et les budgets gouvernementaux sont souvent loin des réalités sur le terrain.
Les associations ont raison de souligner l’urgence. Le retrait de la France affaiblit la crédibilité française.
Surtout dans un contexte où les épidémies restent des défis majeurs.
Dommage que la France ne poursuive pas son engagement financier. La santé mondiale dépend aussi de notre engagement local.
Exact, les retombées positives dépassent souvent les frontières.
Pourtant, notre contribution avait un impact concret sur le terrain.