La France championne d’Europe du relais mixte par équipes de cyclisme

Cette fois, c’est l’or. La France, médaillée d’argent aux Mondiaux de cyclisme de Kigali en septembre, a été sacrée, jeudi 2 octobre, championne d’Europe en relais mixte par équipes, sur le parcours de deux fois 20 kilomètres tracé autour d’Etoile-sur-Rhône dans la Drôme. Les Bleus ont devancé de sept secondes l’Italie, tenante du titre.

Le trio masculin emmené par Bruno Armirail avait transmis le relais avec 23 secondes de retard sur les Italiens de Filippo Ganna, double champion du chrono (2020 et 2021). Mais les femmes de l’équipe de France, menées dans la montée finale par Juliette Labous, ont refait le retard, malgré l’absence de leur cheffe de file Pauline Ferrand-Prévot, revenue malade du Rwanda et forfait cette semaine.

Dans la première boucle de 20 kilomètres, sur un parcours à peu près plat terminé par une bosse difficile, Armirail, Rémi Cavagna et Thibault Guernalec ont tenu leur rang. « Thibault s’est sacrifié pour les deux derniers gros relais et Rémi, dans le final, était très fort aussi. On a fait un beau chrono », s’est félicité Armirail, le champion de France du contre-la-montre en individuel, sur La Chaîne L’Equipe.

Labous a assuré l’essentiel du travail dans le final

Dans la deuxième boucle, Juliette Labous, Cédrine Kerbaol et Marion Borras, dont c’était la première participation en championnat de relais mixte, sont revenues peu à peu. Puis Labous a assuré l’essentiel du travail dans le final, alors que Kerbaol s’arrachait pour rester dans sa roue, les temps étant pris sur la deuxième coureuse.

« On ne se connaît pas tant que ça, a décrypté Marion Borras. Mais quand on se retrouve comme ça dans un esprit où on est en collectif, ça amène un supplément d’âme. (…) On arrive à créer des liens en très peu de temps, on se bat tous pour le même objectif, et ça marche bien. »

La Suisse, qui figurait parmi les favorites au départ de l’épreuve avec sa championne d’Europe et du monde du chrono individuel Marlen Reusser, a fini troisième à 50 secondes des Français, pénalisée par l’incident mécanique de son homme fort, Stefan Küng.