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Des conséquences du dérèglement climatique à la géopolitique en passant par le mauvais usage des nouvelles technologies : le millésime 2025 de l’enquête menée chaque année par l’assureur Axa sur les risques futurs pour la société et l’économie confirme le sentiment de vivre dans un monde de « polycrises », déjà mis en évidence par les éditions précédentes. Mais il fait aussi ressortir un phénomène nouveau, celui de la montée de l’inquiétude suscitée par des clivages sociaux de plus en plus marqués.
Cette étude, menée dans 18 pays du monde entier auprès de 3 595 experts de l’assurance et de 23 000 personnes non spécialistes, place pour la cinquième année consécutive le changement climatique en tête du classement dans les deux catégories de sondés. Suivent les risques géopolitiques chez les experts et les risques de sécurité et de terrorisme dans la population générale, tandis que les deux échantillons placent les risques de cybersécurité au troisième rang.
Les risques de pandémies et de maladies infectieuses sortent, en revanche, du « top 10 » chez les experts après l’avoir logiquement dominé en 2020 pendant la crise du Covid-19.
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13 commentaires
Cette étude soulève des questions sur la résilience de nos sociétés. Comment les gouvernements peuvent-ils mieux anticiper ces risques ?
En collaborant davantage avec les experts et en investissant dans des stratégies à long terme.
Mais il faut aussi une volonté politique forte, ce qui manque souvent.
Intéressant de voir que les assureurs commencent à prendre en compte la fragmentation sociale comme un risque majeur. Cela montre à quel point nos sociétés sont devenues fragiles.
Pourtant, certains pensent que cela pousse à l’innovation sociale. Qu’en pensez-vous ?
Oui, c’est un signe alarmant. Les clivages actuels pourraient avoir des conséquences économiques et politiques graves.
La cybersécurité est un autre point clé, surtout avec l’essor de l’IA et des technologies numériques. Les assureurs sont-ils préparés pour ces nouveaux défis ?
Ils commencent à l’évaluer, mais les cyberattaques deviennent de plus en plus sophistiquées.
Le changement climatique reste en tête des inquiétudes, ce qui est logique après les événements récents. Les assureurs anticipent-ils correctement ces risques ?
Les pandémies ont disparu du top 10, un peu paradoxal alors que de nouvelles variantes émergent.
Ils semblent plus réactifs désormais, mais il reste à voir si les mesures prises suffiront.
Étonnant que les experts placent les risques géopolitiques en deuxième position. Est-ce vraiment une surprise après ces dernières années ?
Pas vraiment, avec les tensions persistantes entre grandes puissances. La stabilité semble lointaine.