Listen to the article
Les relations se tendent un peu plus entre Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football (FIFA) depuis 2016, et Sepp Blatter, son prédécesseur entre 1998 et 2015. La FIFA a fait appel, en octobre, auprès du tribunal supérieur du canton de Zurich (Suisse) pour obtenir le remboursement d’au moins 23 millions de francs suisses (près de 25 millions d’euros) que se sont attribués, en décembre 2010, au titre de bonus, plusieurs dirigeants de l’instance, a confirmé la juridiction au Monde, lundi 27 octobre. Comptant un intérêt de 5 % par an, la FIFA réclame au total plus de 40 millions de francs suisses à M. Blatter et à Markus Kattner, directeur financier entre 2003 et 2016, rapporte le journal Neue Zürcher Zeitung.
Sollicités, l’instance et M. Kattner – qui, par ailleurs, conteste son licenciement devant les tribunaux – n’ont pas souhaité réagir. De son côté, Sepp Blatter a fait part de sa stupéfaction. « Cet individu veut absolument ma perte, déclare-t-il au Monde à propos de Gianni Infantino. Quels comptes veut-il régler avec moi, alors qu’il a pu reprendre la FIFA dans une situation économique extraordinaire ? Ces bonus de 2010 ont été versés de manière transparente et validés en interne par une commission indépendante. »
Il vous reste 75.8% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.









12 commentaires
La FIFA devrait peut-être se concentrer sur le football plutôt que sur ces poursuites judiciaires.
Malheureusement, l’argent et les conflits d’intérêts prennent souvent le dessus sur l’essentiel.
Drôle de querelle dans le monde du football. Ces bonusільont-ils vraiment été versés de manière légale ?
Difficile à dire sans voir les contrats, mais la FIFA semble déterminée à récupérer cet argent.
Ça montre que même dans le sport, l’argent et les conflits de pouvoir sont omniprésents.
Cette affaire révèle des tensions internes que beaucoup ignoraient. Infantino et Blatter semblent avoir des comptes à régler.
Oui, leurs relations semblent plutôt tendues, surtout après cette révélation.
Curieux que Blatter parle de ‘situation économique extraordinaire’. La FIFA a-t-elle vraiment été en difficultés à l’époque ?
C’est une question intéressante. Les détails financiers de cette période mériteraient effectivement d’être éclaircis.
Une affaire complexe qui montre que même les institutions sportives les plus prestigieuses sont loin d’être exemptes de scandales.
Les 40 millions de francs suisses demandés, c’est beaucoup. J’espère que la justice fera toute la lumière sur cette affaire.
C’est effectivement une somme colossale, surtout pour une fédération sportive.