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En le contactant au sujet de 1 000 Raisons de croire, on devine une petite gêne au sein du service de presse de la mairie de Nice. Ce festival qui tient sa première édition du 4 au 12 octobre revendique un « haut patronage » de la ville… que la communication municipale se presse d’infirmer. « Il n’y a pas de haut patronage », nous certifie-t-on.
Mais à tout le moins un soutien appuyé, à commencer par la mise à disposition de la Maison de la métropole de Nice, dans les beaux quartiers de Paris. A deux pas des Invalides, les organisateurs, Frédéric Bard et Olivier Bonnassies, tenaient une conférence de presse, lundi 29 septembre, pour présenter ce festival destiné à faire « découvrir la fécondité extraordinaire du christianisme, qui est une part essentielle de notre histoire et de notre culture ».
Les dates de l’événement n’ont pas été choisies au hasard : 1 000 Raisons de croire relie deux célébrations chrétiennes, la fête de la Sainte-Réparate – la martyre du IIIe siècle est la patronne de la ville de Nice – et celle de Notre-Dame-du-Rosaire.
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15 commentaires
Interrogation sur l’utilisation des fonds publics pour un événement à vocation religieuse. Un débat qui n’est pas près de se clore.
Intéressant de voir à quel point des événements culturels et religieux sont encore intimement liés à la politique locale.
Un soutien municipal pour un festival religieux… cela soulève des questions sur la neutralité des institutions.
C’est vrai, mais est-ce une mauvaise chose ? La religion fait partie de l’histoire, après tout.
La mairie de Nice semble jouer à un jeu de duègue avec ce festival : un soutien, mais sans l’assumer publiquement.
Typique des ar-assirebase le double jeu politique, surtout sur des sujets sensibles.
Quelle est la nature exacte de l’implication de la mairie dans cet événement ? Simple prêt de locaux ou vrai engagement ?
Un festival pour promouvoir le christianisme, vraiment pertinent dans une société pluraliste et laïque ?
La France est un pays laïque, mais la culture chrétienne y reste ancrée. C’est un débat complexe.
Les dates choisies pour ce festival ne sont pas anodines, c’est une manière de renforcer le lien avec l’histoire de Nice.
La fête de la Sainte-Réparate est un symbole fort pour Nice, mais est-ce une raison suffisante pour mobiliser des ressources municipales ?
Les organisateurs parlent de ‘fécondité du christianisme’ – un terme plutôt chargé, non ?
Est-ce que ce festival vise vraiment à découvrir la culture chrétienne, ou est-ce un moyen de la faire perdurer ?
Pourquoi la communication municipale infirme un ‘haut patronage’ tout en soutenant l’événement ? Contradiction visible ?
Cela ressemble à une tentative de minimiser l’importance de leur rôle.