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Le débat sur l’accès aux soins est à ce point polarisé sur les déserts médicaux qu’on en oublierait presque que d’autres inégalités, sociales, sont à l’œuvre dans le domaine de la santé. Plusieurs signaux le confirment, à bas bruit : les écarts qui touchent à l’état de santé de la population entre ses franges les plus aisées et celles qui le sont le moins ne se résorbent pas, loin s’en faut. Et les économies inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, dont l’examen doit démarrer en commission, à l’Assemblée nationale, lundi 27 octobre, font même craindre qu’elles ne s’amplifient. Un constat inquiétant, au pays de la Sécurité sociale, qui fête ses 80 ans.
Derrière la promesse d’une prise en charge garantie à tous, les inégalités sociales de santé restent sous les radars, alors qu’un gouvernement chasse l’autre. Prévention, dépistage, vaccination, dispositifs d’« aller-vers » les populations vulnérables… Ces stratégies bien connues en santé publique se déclinent, certes, localement, mais sans véritable portage politique. Le mot « prévention », qui avait, au début du second quinquennat Macron, fait son retour dans l’intitulé du ministre de la santé – il s’agissait de l’urgentiste François Braun −, a fini par disparaître.
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20 commentaires
Les écarts entre les plus aisés et les plus démunis s’élargissent. La santé publique doit être une priorité absolue.
Il faudrait des mesures concrètes pour inverser cette tendance.
La prévention est pourtant essentielle pour réduire ces écarts. Dommage qu’elle ne soit pas mieux portée politiquement.
C’est un vrai paradoxe dans un pays qui se félicite de son système de santé.
La politique de santé publique semble manquer de volonté politique. Les dispositifs locaux sont insuffisants.
C’est une critique récurrente qui n’est pas prise en compte.
Huit décennies après sa création, la Sécurité sociale montre ses limites. Les inégalités sociales persistent malgré tout.
C’est une réalité difficile à accepter pour un pays comme la France.
La prévention et le dépistage sont sous-financés. C’est un comble dans un pays qui promeut la santé pour tous.
Les budgets alloués ne reflètent pas les priorités annoncées.
Le gouvernement actuel ne semble pas à la hauteur sur ces questions. Les promesses ne se traduisent pas en actions.
Changer de gouvernement ne suffira pas, il faut une vraie volonté.
Les économies prévues pour 2026 risquent d’accentuer les inégalités. C’est un scénario préoccupant.
La santé ne devrait pas être sacrifiée pour des raisons budgétaires.
Le débat sur les déserts médicaux occultait déjà les autres inégalités. Il est temps d’en parler ouvertement.
Tout à fait, les populations vulnérables méritent plus d’attention.
Les inégalités sociales de santé sont un fléau. Il faut des solutions durables et des moyens supplémentaires.
Les populations les plus fragiles ne peuvent plus attendre.
Les inégalités sociales dans l’accès aux soins sont un problème structurel. C’est inquiétant de voir que les écarts se creusent malgré les promesses.
Effectivement, les économies prévues pour 2026 pourraient aggraver la situation.