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Elle grappille du terrain et chaque jour un peu plus, sème angoisse et colère dans les élevages de bovins. Après une certaine accalmie, deux nouveaux foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été détectés dans des étables, mercredi 10 décembre, les deux en Occitanie. Le premier, dans la ferme dite « de Mouriscou », aux Bordes-sur-Arize, dans le nord-ouest de l’Ariège, devrait entraîner l’euthanasie de 208 vaches de race blonde d’Aquitaine. Le second, à quelques kilomètres de Tarbes, était en cours d’expertise dans la soirée de mercredi.
Réapparue pour la première fois depuis sept ans en France, précisément le 29 juin, en Savoie, la DNC est une maladie virale des bovins caractérisée par l’apparition de nodules sur la peau et les muqueuses internes, et s’accompagne généralement d’une forte fièvre ainsi que d’une inflammation des ganglions. « Un arrêté préfectoral de déclaration d’infection a été pris mardi 9 décembre, assurait, mercredi, Hervé Brabant, le préfet de l’Ariège, permettant la mise en place des mesures nécessaires pour contenir et limiter la propagation de la maladie. »
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9 commentaires
Cette situation montre l’importance de la vigilance dans les élevages, surtout avec les échanges transfrontaliers.
La réapparition de la DNC après sept ans d’absence pose des questions sur les contrôles sanitaires.
Cette maladie virale des bovins semble se rattraper dans les élevages, c’est vraiment inquiétant pour le secteur.
Le coût de l’euthanasie de 208 vaches sera-t-il pris en charge par l’État ou les éleveurs? Quel impact sur leurs finances?
Comment se propage exactement cette maladie? Y a-t-il des vecteurs spécifiques comme certains insectes?
Les mesures sanitaires sont-elles vraiment suffisantes face à cette nouvelle vague de DNC?
La DNC est-elle un risque pour d’autres espèces animales ou l’homme?
La colère des éleveurs est compréhensible, ces pertes sont lourdes pour eux.
L’arrêté préfectoral suffira-t-il à limiter la propagation ou faut-il des mesures plus strictes?