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Israël n’acceptera pas la présence de forces armées turques dans la bande de Gaza, affirme Gideon Saar

Israël n’acceptera pas la présence de forces armées turques dans la bande de Gaza dans le cadre du plan américain visant à mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien, a affirmé lundi le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, en marge d’une conférence de presse à Budapest, en Hongrie.

« La Turquie, dirigée par [Recep Tayyip] Erdogan, a adopté une approche hostile envers Israël, a-t-il déclaré aux côtés de son homologue hongrois, Peter Szijjarto, selon des propos rapportés par l’agence de presse Reuters. Il est donc déraisonnable de notre part de laisser leurs forces armées entrer dans la bande de Gaza et nous n’accepterons pas cela. » « Les pays qui souhaitent ou sont prêts à envoyer des forces armées devraient au moins se montrer justes envers Israël », a-t-il ajouté.

En vertu du plan américain, sur lequel est fondé l’accord de cessez-le-feu, une force internationale de stabilisation, formée principalement de troupes de pays arabes et musulmans, doit se déployer à Gaza à mesure que l’armée israélienne s’en retirera. Mais il reste à déterminer si ces pays seront prêts à envoyer des troupes. Dimanche, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait affirmé qu’Israël déciderait quelles forces étrangères seront autorisées à entrer dans la bande de Gaza et s’était opposé au déploiement de forces de Turquie du fait de ses liens avec le Hamas.

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7 commentaires

  1. Jean S. Bernard le

    Gideon Saar a raison de souligner que la Turquie n’a pas toujours été un allié d’Israël, mais une approche diplomatique est-elle encore possible ?

  2. La composition de la force internationale proposée par les États-Unis reste floue, ce qui laisse planer des incertitudes sur son efficacité.

  3. Sophie J. Richard le

    Les tensions entre Israël et la Turquie montrent à quel point la situation à Gaza est complexe et nécessite une solution équilibrée.

  4. La décision d’Israël de rejeter une présence militaire turque à Gaza pourrait compliquer les efforts de stabilisation dans la région.

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