Listen to the article
La croissance mondiale montre des signes de ralentissement même si elle résiste mieux que prévu à la tempête Trump. Dans ses prévisions publiées mardi 14 octobre, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial de 3,2 % en 2025 et de 3,1 % en 2026, légèrement en deçà de la progression de 3,3 % enregistrée en 2024. Si les droits de douane américains n’ont pas produit la déflagration tant redoutée, c’est d’abord parce qu’ils s’élèvent en moyenne à 17,5 % aujourd’hui, un niveau plus bas que celui annoncé en avril, 23 %.
« Ensuite, le secteur privé a fait preuve d’agilité », explique Pierre-Olivier Gourinchas, le chef économiste du FMI, notamment en accélérant les expéditions de marchandises vers les Etats-Unis avant l’instauration de nouveaux droits de douane en avril, en particulier depuis les pays émergents. A cela s’ajoutent des conditions financières favorables liées à la baisse du dollar (qui allège notamment le fardeau de la dette des pays émergents), des politiques de relance budgétaire en Chine et dans la zone euro, ou encore des investissements dans l’intelligence artificielle qui ont soutenu l’activité économique. Résultat : pour M. Gourinchas, « il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des hausses des droits de douane ».
Il vous reste 70.36% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
17 commentaires
Les prévisions du FMI sont encourageantes mais il faut rester prudent face à l’incertitude économique.
Les droits de douane restent un facteur de risque à surveiller.
Effectivement, les marchés émergents pourraient encore subir des pressions.
Le FMI anticipe une croissance stable, mais le risque de récession n’est pas écarté.
Les tensions géopolitiques ajoutent une couche d’incertitude supplémentaire.
La baisse du dollar est un élément positif pour les pays émergents.
Cela pourrait aussi stimuler les matières premières comme le lithium et le cuivre.
L’agilité du secteur privé est un atout face aux tensions commerciales.
C’est vrai, mais jusqu’à quel point cette flexibilité peut-elle être maintenue ?
Les prévisions du FMI montrent que l’économie mondiale a plus de résilience qu’on ne le pensait.
Espérons que cette tendance se maintienne malgré les turbulences.
Le ralentissement de la croissance semble inévitable, mais moins marqué qu’anticipé.
C’est positif, mais il faudra suivre les indicateurs des trimestres à venir.
Les politiques de relance en Chine et en Europe sont un soutien bienvenue à la croissance mondiale.
Reste à voir leur impact sur le long terme.
Les investissements dans l’IA soutiennent l’activité économique, une bonne nouvelle pour les secteurs technologiques.
Oui, mais cela dépend aussi des politiques de recherche et développement.