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Maud, qui s’est choisi pour prénom hébreu Rachel, célèbre Hanoukka avec son fils Mani dans leur appartement parisien, le 15 décembre 2025.

« La première fois que j’assiste aux prières de shabbat, j’ai comme une vision. Je ressens une chaleur dans mon corps, j’ai les larmes qui montent aux yeux. Tout est si beau, si harmonieux : la table dressée, le verre de vin, les hallots [pains de shabbat] tressés, les prières qui s’élèvent dans la pièce. J’ai 21 ans. Sarah, que je viens de rencontrer lors d’un stage en communication, m’a invitée à dîner chez elle, un vendredi soir. Elle n’est pas pratiquante, mais son père, Gilles, qui a étudié à l’école rabbinique, pour finalement la quitter, est fier de m’expliquer les préceptes du shabbat.

Me voyant si curieuse, si émue par le judaïsme, Gilles m’offre des bouquins pour enfants qui expliquent les fêtes et le b.a.-ba de l’histoire juive. Et cette famille continue de m’inviter à passer les shabbats et les fêtes chez eux. Gilles se prend d’affection pour moi, je trouve en lui une figure paternelle réconfortante. C’est lui qui m’incite à fêter Kippour, le jour du “grand pardon”, avec eux. Je jeûne pour la première fois, c’est à la fois facile et surprenant. En entrant au Palais des congrès de Montpellier, transformé en synagogue, le chant des prières me saisit, c’est comme une transe ! Je suis touchée par ces centaines d’hommes qui prient en chœur et bénissent leur famille sous leur tallith blanc [châle de prière].

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