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Charlotte, 23 ans, est étudiante en philosophie. Issue d’une famille athée, elle s’est convertie au catholicisme à l’adolescence. Elle allume des cierges dans sa paroisse de cœur, l’église Saint-Ignace (Paris 6ᵉ), le 1ᵉʳ décembre 2025.

« J’ai du mal à aller à la messe, à trouver du sens à tout ça. Se mettre debout, assis, debout, assis. J’ai toujours trouvé ce cérémonial ridicule, et la figure du prêtre tout-puissant ne me parle pas du tout. C’est peut-être parce que mon rapport au christianisme n’est pas le même que pour quelqu’un ayant été élevé dans cette religion.

Je suis née à Nanterre, dans une famille athée. On ne parlait pas du tout de ces sujets, et mes parents sont très terre à terre. Mes grands-parents maternels, eux, avaient un rapport distant au catholicisme. Aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours été une enfant extrêmement mélancolique, bouleversée par le monde dans sa totalité, comme si j’étais en communion avec toute sa beauté, et toute sa laideur également. J’avais cette sorte de “sentiment de l’existence”, de fusion avec le monde. Tout me submergeait, de la petite fourmi aux images de la guerre. J’étais en quête de sens et obsédée par des questions, disons métaphysiques, que ma famille ne comprenait pas.

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