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« Je ne crois pas qu’il y ait de hasard. Quand je repense au chemin qui m’a amené au bouddhisme, je me dis que des petits événements, que l’on ne comprend pas toujours sur le moment, finissent souvent par faire sens.
J’ai grandi à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), dans une famille que l’on peut qualifier d’“aisée” – mon père était chef d’entreprise, ma mère professeure de lettres classiques. J’ai deux frères et une grande sœur, avec qui j’allais au catéchisme et à la messe le dimanche. Mais mes parents n’étaient eux-mêmes pas très pratiquants – je crois que l’impulsion venait plutôt de mes grands-parents paternels, catholiques.
Vers 10-11 ans, au moment de la première communion, on nous a laissé le choix de continuer. A cet âge, je pratiquais la gymnastique et cela remplissait déjà mon emploi du temps. Après réflexion, j’ai décidé de lâcher le catéchisme et la messe. Quand j’y repense, ce fut peut-être le premier moment d’introspection de ma vie. La décision n’était pas si évidente, car mon appétence pour la spiritualité était sincère. J’ai d’ailleurs continué à lire les Evangiles et suis resté attaché à la figure du Christ.
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4 commentaires
Je me demande comment Pierrick a fait le lien entre sa jeunesse en Pas-de-Calais et sa conversion au bouddhisme.
Des questions sur le hasard et la destinée semblent avoir joué un rôle clé.
Intéressant de voir comment une famille aisée peut influencer la quête spirituelle d’un enfant, même dans un cadre modéré.
Oui, le milieu familial reste souvent déterminant dans les premières explorations spirituelles.