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Alors qu’ils sont marginalisés dans les pourparlers de paix entre les Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie, les Européens ont essayé de reprendre l’initiative, mercredi 3 décembre. Après avoir passé trois mois à plancher sur le sujet, la Commission a présenté une proposition détaillée sur la manière dont l’Union européenne (UE) pourrait continuer à soutenir financièrement Kiev, en 2026 et en 2027. Il y a urgence, alors qu’au début de l’année 2026 l’Ukraine aura consommé toutes les aides qui ont été mises jusqu’ici à sa disposition par les Vingt-Sept, et que les Etats-Unis de Donald Trump sont désormais en retrait, laissant l’UE en première ligne pour subvenir aux besoins ukrainiens.
Ursula von der Leyen, la présidente de l’exécutif communautaire, qui défendait jusqu’à présent une seule option – celle d’un prêt de réparation, qui utiliserait les actifs de la banque centrale russe immobilisés sur le Vieux Continent –, a dû se résoudre à en envisager une autre : une dette commune de l’UE, qui serait garantie par le budget communautaire.
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7 commentaires
La Commission semble réagir tardivement, mais mieux vaut tard que jamais face à l’urgence. Pourquoi attendre 2026 pour agir ?
Les procédures européennes sont longues, mais l’urgence n’aurait-t-elle pas dû accélérer les choses ?
Intéressant de voir l’UE prendre l’initiative sur ce dossier, surtout avec le retrait des États-Unis. Espérons que cela suffise à soutenir l’Ukraine sans générer trop de tensions internes.
Un prêt de réparation semble logique, mais une dette commune pourrait compliquer encore plus les choses.
Les tensions internes sont déjà là, mais la situation impose ces mesures.
L’urgence est réelle, mais la proposition de dette commune mérite un débat approfondi avant toute décision hastive.
Tout à fait d’accord, les implications pour l’UE sont énormes.