La circulation des TGV sur la ligne Sud-Est a repris et redeviendra « à peu près normale à partir de 21 heures », selon le ministère des transports

Le trafic des trains a repris, lundi 27 octobre en fin d’après-midi, sur la ligne à grande vitesse Sud-Est après de fortes perturbations liées à des actes de vandalisme, a déclaré le ministre des transports, Philippe Tabarot, lors d’un point de presse. « Depuis quelques instants, sur la ligne à grande vitesse Sud-Est, un train circule maintenant de nouveau », a annoncé le ministre, évoquant « une circulation à peu près normale à partir de 21 heures et (…) une circulation totalement normale demain [mardi] matin ».

Depuis 6 heures, le trafic des trains à grande vitesse sur la ligne Sud-Est était fortement perturbé, à la suite de plusieurs actes de vandalisme entre Lyon et Avignon, avec de nombreuses liaisons supprimées et des retards importants en direction de Paris.

De nombreux TGV entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice ont été supprimés. Dans l’autre sens, les trains partant du sud-est de la France en direction de Paris, Lyon et Strasbourg accusaient jusqu’à cinq heures de retard. A la gare de Lyon Part-Dieu, les trains vers Marseille étaient supprimés, tout comme des liaisons vers Luxembourg et Le Havre. A la mi-journée, le ministère des transports avait précisé qu’« une centaine de TGV ser[aie]nt impactés aujourd’hui (suppressions totales, partielles ou retards) ».

Des câbles ferroviaires incendiés, une enquête ouverte

C’est un « incendie sur des câbles de signalisation » qui est à l’origine de ces perturbations, a annoncé la SNCF sur son site, dénonçant « un acte de vandalisme ». Lundi matin, des agents ont découvert un départ de feu sur des câbles au sud de Valence, a expliqué le gestionnaire SNCF Réseau, précisant que « les gendarmes [s’étaient] rendus sur place ». En tout, ce sont « 16 câbles » qui devaient être remplacés « sur 25 mètres ».

Selon la gendarmerie de la Drôme, l’acte de vandalisme s’est produit sur la commune d’Alixan, où se situe la gare de Valence TGV. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Romans-sur-Isère, et la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie de la Drôme est également saisie, a déclaré la gendarmerie.

Après cet incident qui a eu lieu vers 4 heures, le ministère des transports a précisé qu’un « incident supplémentaire » avait eu lieu « aux alentours de 6 h 30 », « aux environs de Bollène, résultant d’un vol de câbles caténaires ».