Listen to the article

0:00
0:00

Avant sa rencontre avec le chancelier allemand, Friedrich Merz, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le premier ministre belge, Bart De Wever, maintenait son refus catégorique de voir les fonds russes bloqués à Bruxelles alimenter le prêt de réparation pour l’Ukraine évoqué, mercredi 3 décembre, par Mme von der Leyen. La veille, devant les députés belges, il avait estimé que les « conditions minimales » qui permettraient le déblocage des 165 milliards d’euros logés dans la société internationale de dépôts Euroclear – créée dans la capitale belge en 1968 – n’étaient « pas encore réunies ».

« Nous ne formulons absolument pas d’exigences insensées ; dans notre situation, chaque pays ferait exactement la même chose », a-t-il indiqué. Dans une lettre adressée à Mme von der Leyen, le 28 novembre, il avait jugé « fondamentalement erroné » le plan de soutien envisagé par l’exécutif européen. M. De Wever craint les conséquences juridiques, financières et sécuritaires de ce qu’il a décrit comme un éventuel « vol » des biens russes et redoute que son pays soit, faute de garanties suffisantes et d’une mutualisation complète des risques entre les Vingt-Sept, contraint de rembourser seul des montants colossaux à la Russie dans le cas où le conflit avec l’Ukraine serait résolu.

Il vous reste 70.19% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

10 commentaires

  1. Quel est le risque réel pour la Belgique en soutenant ce prêt de réparation ? Les détails juridiques semblent être le point bloquant.

  2. Jean V. Bernard le

    Pourquoi la mutualisation des risques entre les 27 pays pose-t-elle problème ? Est-ce une question de souveraineté financière ?

  3. Pierre D. Petit le

    Quelles alternatives existent si les fonds russes restent bloqués ? L’UE pourrait-elle trouver d’autres sources de financement ?

  4. Claire Q. Leroy le

    En refusant, la Belgique montre qu’elle ne veut pas porter seule le poids de cette décision. La solidarité européenne est-elle à remettre en question ?

  5. Intéressant de voir la Belgique défendre sa position sur ce sujet si sensible. Les implications juridiques sont effectivement non négligeables.

  6. Camille Richard le

    La décision de la Belgique pourrait avoir un impact significatif sur la solidité financière de l’Europe. Espérons que les discussions aboutiront à une solution équilibrée.

Laisser une réponse