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Il a beau vivre aux Etats-Unis, Nicholas Duncan-Williams continue d’officier presque tous les dimanches dans son église de la capitale, Accra. Le pasteur ghanéen, devenu au fil des années une figure montante de la droite évangélique américaine qui gravite autour du président Donald Trump, prêche depuis quarante ans devant la foule massée au sein de l’Action Chapel International, sa « cathédrale », située à quelques encablures de l’aéroport international d’Accra.

Vêtu d’une toge blanche à l’encolure et aux épaulettes dorées en cette matinée de dimanche 16 novembre, le télévangéliste invite ses adeptes « déployer les armes ». A 68 ans, le natif de Kumasi et « archevêque » autoproclamé – un titre inexistant chez les évangéliques – est en guerre.

Une guerre spirituelle à laquelle les quelque trois millions de fidèles qui le suivent sur les réseaux sociaux – où ses messes sont diffusées en direct – sont appelés à se joindre en se saisissant du « bouclier de la foi, grâce auquel [ils pourront] éteindre toutes les flèches enflammées du “Malin” ». Des éléments de langage propres aux « Eglises charismatiques du réveil », en plein essor en Afrique.

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10 commentaires

  1. Un titre autoproclamé d’archevêque intrigue, surtout dans un contexte évangélique où ces distinctions habituellement catholiques n’existent pas.

  2. Duncan-Williams semble avoir bâti un empire spirituel impressionnant, mais certains pourraient trouver ses méthodes controversées.

  3. Antoine Martin le

    Fascinant de voir comment les pratiques de la télévangélisation gagnent du terrain en Afrique, surtout avec des figures comme Duncan-Williams.

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