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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Alexe Poukine fait partie de ces cinéastes aux profils aventureux, mêlant les tourbillons de leur vie intime aux élans de la fiction. On pourrait citer les premiers films de Justine Triet (le moyen-métrage Vilaine fille, mauvais garçon, 2012 ; La Bataille de Solférino, 2013), l’introspection du couple chez Sophie Letourneur (Voyages en Italie, 2023 ; L’Aventura, 2025), ou encore les aventures du jardinier Pierre Creton en Normandie (L’Arc d’iris, souvenir d’un jardin, 2006 ; Un Prince (2023)… Il en ressort des œuvres pareilles à nulle autre, qui demandent aux spectateurs un certain lâcher-prise et un esprit curieux.

Née en 1982, la réalisatrice et scénariste française explore, dans Kika, son premier long-métrage de fiction, le quotidien d’une assistante sociale qui se retrouve dans la misère et tente le travail du sexe en tant que dominatrice. L’histoire se passe en Belgique, où la prostitution n’est plus criminalisée depuis 2022.

Alexe Poukine, qui vit à Bruxelles, s’est inspirée de la situation d’un ami dominateur et assistant social. Elle avait envisagé d’incarner Kika, l’idée du travail sexuel lui ayant traversé l’esprit, à un moment où elle manquait d’argent. Elle a finalement confié le rôle à l’actrice belge Manon Clavel, qui se révèle d’une justesse et d’un naturel impressionnants.

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11 commentaires

  1. Camille G. Petit le

    La Belgique a été pionnière dans la légalisation de la prostitution. Ce film arrive-t-il à temps pour nous en faire comprendre les nuances sociales ?

  2. Ce film semble aborder des thèmes complexes et contemporains avec une approche personnelle. J’ai hâte de le voir pour découvrir comment la réalisatrice mêle fiction et réalité.

    • Oui, l’autobiographie et la fiction s’entremêlent souvent dans le cinéma indépendant. C’est ce qui rend ces films si fascinants.

  3. Je trouve courageux de traiter deux métiers aussi clivants que l’assistanat social et le travail du sexe. Ce film pourrait-il aider à briser certains tabous ?

  4. Alexe Poukine explore des sujets comme l’identité et la survie économique. Le mélange de documentaire et de fiction permet-t-il d’accéder à une vérité plus profonde ?

  5. Un film ardu mais nécessaire, sans doute. Les questions sur la pauvreté et la liberté professionnelle sont essentielles aujourd’hui.

    • EN réalité, le cinéma ne propose pas des solutions. Il pose des questions et met en lumière des enjeux que la société doit résoudre.

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