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Le constat de Luca de Meo est sans appel. « La performance de Kering au troisième trimestre, bien qu’en nette amélioration séquentielle, demeure en deçà de celle du marché », a souligné le directeur général du groupe de luxe, par communiqué, mercredi 22 octobre, en commentant le recul de 5 % de l’activité de l’entreprise de juillet à septembre, après celui de 15 % au cours de la période précédente.
Deux jours après avoir signé un « partenariat stratégique » avec L’Oréal – il doit lui apporter 4 milliards d’euros de liquidités, grâce à la cession de la marque de parfums Creed et à un accord de licences portant notamment sur Gucci –, le dirigeant italien, entré en fonctions le 15 septembre, a rappelé sa « détermination à agir à tous les niveaux de l’entreprise ».
La réduction des coûts opérationnels est au nombre des chantiers en cours – elle a été engagée dès janvier. Le groupe de luxe a déjà fermé 55 magasins dans le monde depuis le début de l’année 2025. Parmi ces fermetures figurent 26 boutiques à l’enseigne de Gucci, une marque qui lui procure près de la moitié de son chiffre d’affaires annuel et les deux tiers de son résultat opérationnel.
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8 commentaires
Les 4 milliards d’euros de liquidités apportés par le partenariat avec L’Oréal pourraient donner un répit financier à Kering, mais sera-ce suffisant ?
Cela dépendra de la rapidité et de l’efficacité des mesures de réduction de coûts mises en place.
5 % de recul en un trimestre, c’est mieux que la période précédente, mais reste en dessous des performances du marché. Quelles stratégies Kering compte-t-il mettre en œuvre ?
Une meilleure optimisation des coûts et des partenariats stratégiques semblent être les priorités actuelles.
Les réductions de coûts chez Kering semblent être une tendance lourde, mais comment cela affectera-t-il les salaires et les conditions de travail des employés ?
C’est une préoccupation légitime, mais sans doute que Kering cherchera à optimiser d’abord les coûts fixes avant les salaires.
La fermeture de 55 magasins, dont autant de Gucci, est un signe des défis auxquels fait face le secteur du luxe.
Effectivement, mais avec un partenariat stratégique avec L’Oréal, Kering pourrait rebondir plus vite que prévu.