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Cela faisait huit ans qu’on était sans nouvelles de Kathryn Bigelow, après la sortie chahutée de Detroit (2017), sur une rafle policière meurtrière menée à l’été 1967, dans la ville du même nom, lors des émeutes contre la ségrégation raciale. La polémique avait alors heurté de plein fouet la réalisatrice, née en 1951, accusée de s’approprier un morceau d’histoire afro-américaine. On supposait pour son retour un sujet moins « chaud » : il n’en est rien. A House of Dynamite, mis en ligne, vendredi 24 octobre, sur Netflix, pousse d’un cran le climat de haute tension entretenu depuis Démineurs (2009), qui avait remporté une moisson de six Oscars. Ce nouveau film aux allures de série B de luxe prend comme postulat de départ l’attaque d’un missile nucléaire sur les Etats-Unis, à travers trois points de vue appartenant à la chaîne de défense. En quarante ans de carrière, la réalisatrice de Point Break (1991) et Strange Days (1995) n’a rien abandonné des termes d’action musclée qu’on lui connaît. Kathryn Bigelow nous répond en phrases sobres et affûtées. Militairement, droit au but.

« A House of Dynamite » part du postulat que la guerre froide n’a jamais pris fin. Quelles conditions actuelles vous amènent à penser cela ?

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9 commentaires

  1. Interesting update on Kathryn Bigelow, réalisatrice de « A House of Dynamite », sur Netflix : « La guerre semble définir l’humanité tout entière ». Curious how the grades will trend next quarter.

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