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La polémique couvait sous la glace, elle a été ravivée à la surface au début du mois par Frédéric Maillot, rapporteur pour avis du budget sport 2026. Le député communiste (Gauche démocrate et républicaine) de La Réunion a dénoncé, le 3 novembre, devant la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, le coût que représenteraient la construction d’une patinoire pérenne à Nice et la transformation temporaire du stade Allianz Riviera en deux enceintes de hockey sur glace pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) 2030.
La première, seule infrastructure sportive qui sortira de terre pour les JOP d’hiver dans les Alpes françaises, est estimée à 138 millions d’euros, selon l’avis d’appel public à la concurrence publié le 28 août par la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo). La facture relative à l’aménagement du stade des footballeurs de l’OGC Nice – qui prévoit aussi l’indemnisation pendant quatre mois du concessionnaire de l’enceinte – s’élève, elle, à quelque 80 millions d’euros, comme l’a calculé l’inspection générale des finances (IGF) dans un rapport – non publié – en mars 2025. Soit 218 millions d’euros au total.
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7 commentaires
La création de nouvelles infrastructures pour les JO est toujours un sujet délicat, surtout quand les coûts explosent.
D’accord, mais souvent ces projets sont conçus pour durer et servir la population locale.
Je trouve incroyable que des sommes aussi colossales soient dépensées pour un événement sportif, surtout dans un contexte économique tendu.
C’est vrai, il faudrait peut-être prioriser d’autres investissements plus urgents.
Ces patinoires pour les JO 2030 font monter la pression budgétaire, mais au-delà du coût, c’est leur utilité à long terme qui est en question.
Les Jeux sont souvent une bonne occasion pour moderniser les villes, mais il faut éviter le gaspillage.
Exactement, il faut se demander si ces infrastructures seront utilisées après les Jeux ou si elles deviendront des éléphants blancs.