Listen to the article
À VOIR
Dans la série repli sur les valeurs patrimoniales porteuses – en gros, Alexandre Dumas et Victor Hugo –, voici venir un nouveau film inspiré des Misérables (roman adapté une trentaine de fois au cinéma), signé Eric Besnard. Une adaptation qui sera suivie, en décembre 2026, par celle réalisée par Fred Cavayé, avec un casting comprenant notamment Vincent Lindon, Camille Cottin, Benjamin Lavernhe, Tahar Rahim, et un budget de 37 millions d’euros.
Plus modeste à tous égards (7 millions d’euros de budget, choix narratif fragmentaire, acteurs moins en vue), Jean Valjean, ce n’est pas du luxe, a pris une petite longueur d’avance. Quel que soit le choix que fera le spectateur national – tant il est douteux que son amour d’Hugo l’incite à le réviser deux fois au cinéma en l’espace d’un mois –, il convient de dire que le film d’Eric Besnard est une bonne surprise. Pour la raison même qui le constitue : son parti pris de modestie. Il y a de l’intelligence dans ce choix, face au double écueil qui menaçait objectivement le long-métrage : le roman lui-même d’abord, sommet épique de la littérature française, et le concurrent à venir qui, sans préjuger de sa valeur, roule autrement des mécaniques.
Il vous reste 68.9% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










8 commentaires
Je me demande comment ce film sera accueilli par les fans du roman. L’équilibre entre fidélité et originalité sera-t-il respecté ?
Voir le film aidera à trancher, mais la modestie du budget pourrait jouer en sa faveur.
C’est une question légitime, les puristes peuvent être exigeants.
7 millions d’euros, c’est un budget très serré. J’espère qu’ils ont pu exploiter ce défi pour créer une œuvre originale.
C’est souvent le cas, la contrainte financière peut stimuler la créativité.
Une adaptation plus modeste mais qui semble prometteuse. Intéressant de voir comment Eric Besnard a réussi à capturer l’esprit des Misérables avec un budget limité.
C’est vrai, souvent les adaptations les plus chères ne sont pas les meilleures.
Tout à fait, le parti pris de modestie peut parfois offrir une expérience plus authentique.