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A l’occasion de la publication du rapport annuel de l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), son chef, Jean-Michel Gentil, revient sur les dernières mutations de son service. Le magistrat – le premier à ce poste, toujours occupé par des généraux avant son arrivée en 2023 – dessine les grands enjeux du moment : hausse de l’activité, corruption, meilleure prise en compte des signalements internes…
L’IGGN dispose-t-elle de moyens suffisants pour répondre à la hausse notable du nombre de signalements et d’enquêtes dont elle a la responsabilité ?
La direction générale a réalisé de réels efforts ces dernières années pour nous donner les moyens d’accomplir nos missions. Nous comptons désormais 131 personnels, répartis parmi deux divisions consacrées aux audits et études, et deux divisions consacrées aux enquêtes, judiciaires et administratives, et aux signalements, internes et externes.
De ce côté, le bureau des enquêtes administratives compte désormais six antennes déconcentrées dans le pays, et le bureau des enquêtes judiciaires peut s’appuyer sur deux détachements – nous souhaitons en créer un troisième, dans le Nord. Cette présence sur le territoire nous offre la possibilité de réagir plus vite, notamment lorsque surviennent des événements sensibles, tels que l’usage de son arme par un militaire.
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12 commentaires
Il est alarmant de constater que la corruption s’étend même aux services publics les plus critiques.
Les moyens alloués à l’IGGN sont-ils vraiment adaptés à l’ampleur de la montée des signalements?
La corruption dans les services publics est un problème grave qui nécessite une vigilance constante.
Je me demande si les réformes en cours suffisent pour lutter contre la corruption dans les secteurs sensibles.
Quelles sont les mesures concrètes envisagées pour renforcer l’efficacité des enquêtes?
L’augmentation des personnels de l’IGGN est-elle proportionnelle à l’augmentation des signalements?
Comment les citoyens peuvent-ils contribuer à la lutte contre la corruption au quotidien?
La corruption mine la crédibilité de nos institutions publiques et doit être combattue sans relâche.
Tout à fait, mais les solutions mettent parfois du temps à porter leurs fruits.
La transparence et la redevabilité sont essentielles pour restaurer la confiance dans les institutions publiques.
C’est un défi de taille, surtout dans un contexte de corruption croissante.
Absolument, mais encore faut-il que ces principes soient appliqués de manière rigoureuse.