Jean-Louis Borloo, dont le nom circule pour Matignon, fait campagne et réclame un « Etat fédéral à la française »

Il y a eu un « moment Borloo » à la convention des intercommunalités. Les élus locaux représentant les 1 254 regroupements de communes du pays, réunis à Aussonne (Haute-Garonne), dans la banlieue de Toulouse, du mercredi 8 au vendredi 10 octobre, regrettaient de n’accueillir aucun ministre à leur congrès, faute de gouvernement. Jean-Louis Borloo leur a permis de s’en consoler.

Le nom de l’ancien maire de Valenciennes (1989-2002), dans le Nord, ancien ministre de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2010, fondateur de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), retiré de la vie politique depuis 2014, est cité, parmi d’autres, comme potentiel premier ministre pour remplacer le démissionnaire Sébastien Lecornu.

Et il y a des signes qui ne trompent pas. Jeudi matin, dans la navette qui le conduit au monumental centre des congrès de la banlieue toulousaine où se réunissent « 2 000 » élus locaux, l’attaché de presse d’Intercommunalités de France ne peut lâcher son téléphone portable : toutes les télés veulent venir écouter Jean-Louis Borloo, dont la présence opportune à Toulouse est « une coïncidence, peut-être heureuse, mais une coïncidence », assure-t-on chez Intercommunalités de France.

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