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Il ne sera peut-être plus possible de l’appeler le « pays qui n’existe pas ». Ce surnom, la République autoproclamée du Somaliland pourrait s’en défaire à la suite de la décision du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de reconnaître la souveraineté de cette région somalienne, vendredi 26 décembre, dans une vidéo publiée sur le réseau social X.

Cette décision marque un « jour historique » selon les mots du président somalilandais, Abdirahman Mohamed Abdullahi, dit « Irro », qui fait enfin progresser son pays vers l’espoir d’une reconnaissance internationale, un rêve qu’Hargeisa entretient depuis 1991, et ce, malgré la rare stabilité politique qui règne au sein de ce territoire grand comme la Tunisie. Le Somaliland n’était jusque-là officiellement reconnu que par Taïwan – qui, lui non plus, ne bénéficie pas du statut d’Etat souverain.

Lors de son court appel vidéo à son homologue somalilandais, Benyamin Nétanyahou a annoncé « croire en l’amitié entre les deux pays » et vouloir « étendre leur partenariat ». Le premier ministre israélien a également tenu à « remercier le Mossad [les services de renseignements israéliens] pour sa contribution à ce développement » car ce rapprochement s’avère stratégique à plusieurs égards pour l’Etat hébreu.

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6 commentaires

  1. Une décision importante, surtout dans un contexte géopolitique tendu. Reste à savoir quelles seront les conséquences économiques pour le Somaliland.

  2. Louis B. Robert le

    Curieux choix diplomatique d’Israël. Pourquoi le Somaliland maintenant et pas avant ? Cela cache-t-il des intérêts stratégiques ?

  3. Camille Richard le

    Intéressant de voir Israël reconnaître le Somaliland, alors que la région cherche depuis longtemps une reconnaissance internationale. Cela pourrait ouvrir des portes pour d’autres relations diplomatiques.

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