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Mahmoud Abbas renouvelle devant Emmanuel Macron sa promesse de réformes, y compris la tenue d’élections
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a réaffirmé, mardi, à Paris, au cours d’un entretien avec Emmanuel Macron, son « engagement » à mener des « réformes » au sein de l’Autorité palestinienne, y compris la tenue rapide d’élections.
« Nous renouvelons notre engagement ici devant vous quant aux réformes », a déclaré Mahmoud Abbas à l’issue de sa rencontre avec le président français. Celles-ci passent par « l’organisation d’élections présidentielle et générales », Emmanuel Macron précisant qu’elles auraient lieu « un an après le passage à la deuxième phase du cessez-le-feu » à Gaza, celle qui comprend le désarmement du Hamas.
Emmanuel Macron avait auparavant déclaré que le président palestinien lui avait « confirmé l’abrogation d’un système de paiement aux prisonniers » ayant commis des violences en Israël et l’avait assuré qu’une réforme des manuels scolaires serait menée, « qui doivent exclure tout discours de haine conformément aux standards de l’Unesco », a rappelé le président français.
Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron ont par ailleurs annoncé la création d’un comité conjoint pour élaborer la Constitution de l’Etat de Palestine que la France vient de reconnaître.
Sur le plan bilatéral, Mahmoud Abbas a promis l’extradition rapide du Palestinien Hicham Harb, arrêté en septembre en Cisjordanie et soupçonné d’avoir supervisé le commando de l’attentat antisémite de la rue des Rosiers qui avait fait six morts à Paris en 1982.
« Les procédures juridiques relatives à l’extradition sont arrivées à leur phase finale. Il ne reste que quelques détails techniques, qui sont pris en charge par les autorités compétentes des deux pays », a-t-il déclaré au Figaro quelques heures avant sa rencontre avec Emmanuel Macron.









17 commentaires
La promesse d’élections est une bonne nouvelle, mais il faudra s’assurer qu’elles soient libres et équitables.
ethan pour être libre, mais les factions rivales pourraient saper le processus.
Ces annonces semblent positives, mais sans une solution durable pour Gaza, la situation risquerait de se détériorer à nouveau.
Le problème de Gaza est complexe, et sans avancées concrètes, les tensions resurgiront.
La France joue un rôle important dans ce dossier, mais sa médiation doit être suivie d’actions concrètes.
Les déclarations sont un début, mais sans pression internationale, peu de choses changeront.
La création d’un comité conjoint avec la France est une bonne initiative, mais son utilité reste à prouver.
Les comités de ce type ont souvent abouti à peu de choses concrètes dans le passé.
La suppression du paiement aux prisonniers est une avancée, mais le désarmement du Hamas reste un obstacle majeur.
Le Hamas ne lâchera pas ses armes aussi facilement, c’est une question de survie pour eux.
Les réformes promises par Abbas semblent positives, notamment l’organisation d’élections. Reste à voir si elles aboutiront.
L’histoire des réformes palestiniennes est semée d’embûches, espérons que celle-ci soit différente.
Cette annonce est un pas significatif vers la stabilisation de la région, mais il faudra surveiller sa mise en œuvre.
Un deuxième point de passage réduira-t-il vraiment les tensions ou ne s’agit-il que d’un symbole politique ?
Effectivement, les promesses de réforme sont nombreuses, mais c’est l’exécution qui compte.
La réforme des manuels scolaires est une priorité, mais son impact dépendra de l’éducation sur le terrain.
Même avec des manuels modifiés, l’influence des famille et de l’environnement reste décisive.