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Publié mardi 18 novembre, un sondage de l’IFOP relance le débat sur l’islam en France, quelques jours après les commémorations des attentats djihadistes de novembre 2015. Intitulé « Etat des lieux du rapport à l’islam et à l’islamisme des musulmans de France », son sous-titre souligne d’emblée une tendance « entre réislamisation et tentation islamiste ». L’étude, réalisée pour la revue Ecran de veille, qui se présente comme « le mensuel pour résister aux fanatismes », a été réalisée par téléphone du 8 août au 2 septembre auprès d’un échantillon de 1 005 personnes se déclarant de religion musulmane, extrait d’un échantillon national représentatif plus vaste de 14 244 personnes.
« Loin de confirmer les discours sur une sécularisation à l’œuvre chez les musulmans français, les données révèlent au contraire une intensification des pratiques religieuses, un durcissement des positions sur les questions de mixité, et une sympathie croissante pour les courants radicaux de l’islam politique », indique François Kraus, directeur du pôle politique et actualités de l’institut de sondage.
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8 commentaires
L’étude semble pertinente, mais mériterait d’être complétée par d’autres analyses pour confirmer ses conclusions.
Absolument, la prudence est de mise face à des résultats aussi sensibles.
Cette étude soulève des questions importantes sur l’évolution des mentalités en France.
Oui, et il est crucial d’en discuter sans détour.
Un sondage révélateur, mais il faudrait aussi vérifier ses méthodologies et biais potentiels.
Tout à fait, les chiffres bruts ne suffisent pas sans contexte.
Les résultats paraissent au moins surprenants, plusieurs analystes estiment que l’on observe au contraire une sécularisation plus forte chez les jeunes musulmans français.
C’est vrai, il est nécessaire de croiser ces données avec d’autres études pour avoir un meilleur tableau.