Listen to the article
L’ancien chanteur du groupe de rock britannique des Lostprophets, Ian Watkins, condamné en 2013 pour des violences sexuelles sur mineurs, est mort samedi 12 octobre après avoir été agressé en prison, ont annoncé les médias britanniques.
Watkins, 48 ans, purgeait une peine de vingt-neuf ans de prison après avoir été reconnu coupable, en décembre 2013, de multiples agressions sexuelles sur des enfants et d’une tentative de viol sur un bébé.
Il est mort après avoir été agressé par un codétenu dans la prison de Wakefield, dans le nord de l’Angleterre, selon l’agence de presse PA.
La police locale a dit être intervenue dans la prison samedi matin après avoir été informée d’une attaque. « Les services de secours ont été dépêchés sur place et la mort de l’homme a été prononcée peu après », a précisé la police du West Yorkshire dans un communiqué.
Le chanteur des Lostprophets, groupe de rock alternatif gallois qui a vendu des millions d’albums à travers le monde, avait été hospitalisé en 2023 après avoir été la cible d’une agression. Les médias britanniques avaient rapporté qu’il avait été pris en otage par d’autres détenus.
16 commentaires
Est-ce qu’on peut parler de justice dans ce cas ? Difficile de se prononcer.
Un chapitre sombre de la musique se referme. Les Lostprophets ont-ils évoqué cette tragédie ?
Je ne pense pas. Le groupe a pris ses distances depuis longtemps.
Ce cas soulève des questions sur la réhabilitation des criminels. Est-ce que tout le monde mérite une seconde chance après de tels crimes ?
C’est une discussion profonde. Le système judiciaire doit protéger la société tout en cherchant à réformer les détenus quand c’est possible.
L’agression en prison est-elle un message à la société ou juste une conséquence de la vie carcérale ?
Difficile à dire. Peut-être un peu des deux.
Un sujet triste, mais qui ne devrait pas détourner l’attention des actes horribles de Watkins.
La violence en prison est-elle inévitable, ou peut-on encore améliorer le système ?
Une remise en question sur la sécurité des prisons s’impose après cet événement.
C’est un sujet récurrent. Les conditions en prison et la protection des détenus sont souvent débattues.
Une mort en prison ne solutionne pas les traumatismes causés par ses actes. Quel est le bout du chemin pour les victimes ?
Une fin tragique pour un individu qui avait déjà causé autant de souffrances. Laissez-moi vos impressions.
Est-ce qu’ils vont enquêter sur les circonstances de sa mort ?
C’est une situation complexe. La justice semble avoir suivi son cours, mais cela ne rend pas la situation moins choquante.
Un rappel que même derrière les barreaux, certains ne trouvent pas la paix.