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ChatGPT, Gimini trop lecteur général… Le projet de Yann LeCun se précise un peu. L’ex-directeur de la recherche en intelligence artificielle (IA) chez Meta cherche actuellement à récolter environ 500 millions d’euros, pour sa première levée de fonds, comme l’a révélé le Financial Times, jeudi 18 décembre. Sa toute nouvelle start-up serait ainsi valorisée autour de 3 milliards d’euros. Et se baptisera Advanced Machine Intelligence, pour AMI, un clin d’œil notamment aux critiques de M. LeCun contre les discours catastrophistes sur l’IA.
Outre ces montants, encore susceptibles de changer, le chercheur français, souvent décrit comme un des parrains de l’IA moderne, a attiré un cadre qui dirigera la structure : Alexandre Lebrun, le cofondateur et directeur général de Nabla. Cette start-up d’IA de santé, née en 2018, commercialise un assistant IA destiné à aider les médecins, notamment dans la rédaction de leurs comptes rendus médicaux. Diplômé de Polytechnique et Télécom Paris, M. Lebrun a notamment travaillé chez Facebook (futur Meta) dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis.
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11 commentaires
500 millions d’euros, une levée de fonds ambitieuse pour une start-up en IA. Est-ce que Yann LeCun vise trop haut ou cela reflète-t-il la confiance dans ce projet ?
Avec une valorisation à 3 milliards, l’enjeu est énorme. Voir si les investisseurs suivront.
LeCun a une solide réputation, donc je pense que la somme est justifiée par le potentiel du projet.
Le projet de Yann LeCun pourrait bousculer le landscape de l’IA. Les investisseurs devront suivre de près cette levée.
Oui, et surtout voir comment l’équipe aborde les défis techniques et éthiques.
Une valorisation à 3 milliards pour une start-up qui débute, ça semble optimiste. Qu’en pensent les experts ?
Attendons de voir les résultats des premiers mois pour juger.
AMI, le nom de la start-up, fait référence à une IA plus sereine. Une provocation envers les alarmistes ?
C’est clairement un clin d’œil, LeCun a toujours défendu une vision moins alarmiste de l’IA.
Intéressant de voir qu’Alexandre Lebrun a rejoint l’équipe. Son expérience chez Nabla pourrait être un atout pour structurer la start-up.
Exact, son parcours chez Facebook et Meta est aussi un bonus incontestable.