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Le message est clair et il a été répété à l’envi par les ministres des affaires étrangères européens, jeudi 20 novembre, lors du conseil des affaires étrangères à Bruxelles : « Il ne peut y avoir de paix sans l’Ukraine, et l’Europe doit être présente à la table des négociations », a rappelé Maria Stenergard, la cheffe de la diplomatie suédoise. Après la révélation, mercredi 19 novembre, d’un nouveau plan de paix discuté par l’envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, et celui du maître du Kremlin, Kirill Dmitriev, les Européens ont rappelé fermement leurs lignes rouges.

« Ce que nous, Européens, avons toujours soutenu, c’est une paix durable et juste, et nous saluons tous les efforts visant à y parvenir, mais pour qu’un plan fonctionne, il faut que les Ukrainiens et les Européens y adhèrent », a prévenu Kaja Kallas, la haute représentante de l’Union européenne (UE), avant de préciser que le « plan européen de paix tient en deux points : premièrement affaiblir la Russie, et deuxièmement soutenir l’Ukraine ».

Pour l’Estonienne, « si la Russie voulait vraiment la paix, elle aurait accepté l’offre de cessez-le-feu inconditionnel dès le mois de mars. La réalité brutale est que vingt-six civils ukrainiens ont été tués hier lors d’attaques russes. »

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