Listen to the article
Ce qui peut être acceptable pour les Russes « ne veut pas dire que ça l’est pour les Ukrainiens et les Européens », a déclaré Emmanuel Macron à propos de la proposition de plan de paix par les Etats-Unis. Dans cet entretien pour RTL, diffusé mardi 25 novembre, lors de son déplacement en Afrique, le chef de l’Etat français a appelé à ne pas être « faible » face à la « menace » de la Russie, qui a « une posture beaucoup plus agressive ».
Alors qu’une nouvelle réunion de la « coalition des volontaires » en soutien de l’Ukraine est prévue mardi en visioconférence, le président de la République, qui y participera, a notamment été interrogé sur le « plan de paix » proposé par les Etats-Unis. « C’est une démarche qui va dans le bon sens, celui de la paix », a considéré M. Macron. « Mais personne ne peut dire à la place des Ukrainiens quelles concessions territoriales ils sont disposés à faire », a-t-il poursuivi.











13 commentaires
Est-ce que la ‘coalition des volontaires’ aura vraiment un impact sur le terrain ? Les efforts militaires semblent s’éterniser.
Les déclarations de Macron montrent une fois de plus la complexité ce conflit. Espérons une issue favorable pour tous.
Un entretien important de Macron en pleine guerre. Ses déclarations rappellent que la paix ne doit pas se faire au détriment des principes.
Oui, mais la situation est complexe. Les pressions géopolitiques sont fortes.
Intéressant de voir les réactions internationales sur le plan de paix proposé par les États-Unis. Macron soulève un point crucial sur la souveraineté ukrainienne.
Mais quelles garanties auraient les Ukrainiens pour éviter de nouvelles agressions à l’avenir ?
Absolument, les concessions territoriales doivent être discutées par les Ukrainiens eux-mêmes.
Pourquoi les médias français restent-ils aussi discrets sur les implications économiques de cette guerre ? Les conflits affectent toujours les prix des matières premières.
C’est vrai, l’impact sur le pétrole, le gaz ou les métaux comme l’aluminium est énorme.
La posture de la France est claire : résister à l’agression russe sans sacrifier les intérêts ukrainiens. Un équilibre délicat.
Macron a raison de mettre en garde contre la faiblesse face à la Russie. Toutefois, un plan de paix réaliste doit être discuté.
La prudence est de mise, en effet.
D’accord, mais comment concilier cela avec les exigences ukrainiennes ?