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Plus de 800 drones russes, dont des Gueran-2, version modifiée du Shahed-136 iranien, peuvent désormais sillonner le ciel ukrainien entre le coucher et le lever du soleil, comme ce fut le cas pendant la nuit du 6 au 7 septembre. Toutes les salves ne sont pas de cette ampleur, mais leur fréquence a contraint la défense aérienne à s’adapter à cette stratégie de saturation inédite.
Malgré son manque de moyens, l’armée ukrainienne est parvenue à mettre en place un dispositif qui lui permet d’intercepter la plupart de ces drones rudimentaires et bon marché sans recourir outre mesure aux rares et coûteux missiles sol-air. De 95 % entre janvier et mars, le taux d’interception est toutefois tombé à 80 % cet été, selon l’armée de l’air ukrainienne.
Détection : les discrètes oreilles de Sky Fortress
Un téléphone portable, une batterie externe et un micro numérique muni d’une petite parabole. C’est tout ce qu’il a fallu à deux start-upeurs ukrainiens pour concevoir bénévolement ce système de détection acoustique en 2022.
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8 commentaires
La guerre en Ukraine montre l’importance stratégique des drones dans les conflits modernes. Ces attaques fréquentes posent de réels défis à la défense aérienne.
Les drones russes sont effectivement redoutables, mais la résistance ukrainienne reste impressionnante.
Pensez-vous que cette situation pourrait influencer les politiques d’armement en Europe ?
L’Ukraine a prouvé une fois de plus sa capacité d’innovation face à l’adversité. Des systèmes de détection basiques mais efficaces.
Espérons que ces technologies pourront être développées pour une utilisation pacifique à l’avenir.
Oui, l’ingéniosité ukrainienne est remarquable, surtout avec des ressources limitées.
Le taux d’interception des drones a baissé ces derniers mois. Cela montre l’épuisement des moyens de défense ukrainiens ?
Effectivement, la pression est énorme. Même avec des systèmes low-cost, les ressources humaines doivent être protégées.