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Sur la photo du nouveau gouvernement qui ne tardera pas à être prise, il sera le grand absent. Pas seulement à cause de sa taille, 1,91 mètre, qui le rendait repérable de loin. Des principaux ministres de l’équipe de François Bayrou, Eric Lombard est surtout l’un des seuls à ne pas être repris dans celui de Sébastien Lecornu, dont la composition a été dévoilée, en partie, dimanche 5 octobre. Après neuf mois passés à Bercy, sa première expérience de ministre, dont un mois à expédier les affaires courantes, l’ancien patron de la Caisse des dépôts et consignations est écarté au profit de Roland Lescure, 58 ans, une figure de l’aile gauche du camp Macron, actuel député (Renaissance) de la première circonscription des Français de l’étranger. Amélie de Montchalin est confirmée comme ministre chargée des comptes publics.
Le sort d’Eric Lombard, 67 ans, paraissait scellé depuis la passation de pouvoirs entre François Bayrou et Sébastien Lecornu, le 10 septembre. « Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond », avait alors déclaré le nouveau premier ministre sur le perron de l’hôtel Matignon. Comment parler de « ruptures » et garder le même ministre de l’économie et des finances, celui qui, par sa fonction, incarnait le projet même qui a valu sa chute au gouvernement Bayrou : le budget 2026 ?
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11 commentaires
La nomination de Roland Lescure pourrait marquer un tournant dans la gestion des ressources stratégiques, comme l’uranium ou le cobalt. Les détails restent à venir, mais l’attente est palpable.
Ces ressources sont essentielles pour les technologies futures. Une approche visionnaire serait bienvenue.
Le secteur des ressources naturelles a besoin de stabilité politique pour attirer les investisseurs. Espérons que ce remaniement apportera les clarifications nécessaires.
La stabilité politique est effectivement un facteur clé pour les investissements à long terme dans les mines et l’énergie.
Cette nouvelle nomination pourrait avoir des implications résonnent dans le secteur des minerais et de l’énergie. Les changements à Bercy affectent-ils les politiques sur les métaux stratégiques?
Reste à voir si cette nomination entraînera des conditions plus favorables pour les investisseurs dans les métaux.
C’est une question pertinente, surtout avec l’importance croissante des minerais comme le lithium dans la transition énergétique.
Roland Lescure est une figure connue dans le monde financier, mais ses positions sur les mines et les ressources ne sont pas encore très claires. Espérons que cela évolue positivement.
Effectivement, son approche envers les secteurs miniers et énergétiques sera cruciale pour l’avenir économique du pays.
Un changement à Bercy pourrait signifier de nouvelles politiques pour les entreprises minières. Les professionnels du secteur seront-ils mieux encadrés ou, au contraire, davantage contraints ?
Cette question mérite d’être posée, surtout dans un contexte de demande accrue en métaux critiques.