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La défense civile de la bande de Gaza a annoncé, vendredi 19 décembre, qu’une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l’armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.
Le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l’école des Martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Touffah, dans l’est de la ville de Gaza.
Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré que, « pendant des opérations dans le secteur de la “ligne jaune” dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l’ouest de la “ligne jaune” ». En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l’est de cette ligne de démarcation.
L’armée a ajouté que des soldats avaient « tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace » et dit être « au courant des allégations concernant des victimes », et qu’elles sont « en cours d’examen ». L’armée « regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées », a-t-elle ajouté.
Cessez-le-feu fragile
Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain, Donald Trump, reste fragile, et les deux camps s’accusent mutuellement de violations. L’émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion, vendredi, à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l’Egypte, médiateurs et garants de la trêve.
Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l’armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d’une autorité de transition et le déploiement d’une force internationale. « Notre population attend de ces pourparlers que les participants s’accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas a annoncé, jeudi, qu’au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.
Israël attend encore le retour d’un dernier corps d’otage retenu à Gaza avant d’entamer les tractations sur la deuxième phase de l’accord.









13 commentaires
Le conflit semble s’enliser, avec des violences qui persistent malgré les accords de cessation des hostilités. Comment sortir de ce cycle ?
Des négociations sérieuses, sous un regard international, semblent être la seule issue, mais cela semble encore loin.
La situation humanitaire dans la bande de Gaza se dégrade rapidement. Quand les civils pourront-ils enfin vivre en paix ?
C’est une question qui mérite une réponse urgente, mais les divisions politiques et militaires compliquent tout.
L’annonce de cinq morts dans une école utilisée comme abri est particulièrement choquante. Qui est responsable de cette frappe ?
Les deux camps semblent s’accuser mutuellement. Sans enquête indépendante, il est difficile de trancher.
Cela fait deux ans que le conflit dure, et malgré les cessez-le-feu, les violences continuent. Peut-on vraiment parler de trêve dans ces conditions ?
Les déclarations des deux côtés manquent cruellement de transparence. Comment savoir qui dit la vérité ?
La situation est effectivement préoccupante, surtout lorsqu’il s’agit de civils. Des abris censés être protégés deviennent des cibles.
Les frappes continues soulèvent des questions sur le respect du cessez-le-feu. Qui contrôle réellement la situation ?
Avec des groupes armés des deux côtés, difficile de savoir qui prend les décisions réelles sur le terrain.
Cette tragédie montre une fois de plus que les innocents paient le prix fort dans les conflits armés.
C’est une réalité effrayante, et pourtant, elle semble souvent ignorée dans les négociations politiques.