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Avec son passé de grand joueur, Thierry Henry connaît le poids des mots. Il en mesure encore mieux la portée depuis sa reconversion comme entraîneur. Quand, sélectionneur de l’équipe de France olympique, « Titi » évoquait Michael Olise, en août 2024, tout portait à croire que ce dernier rejoindrait rapidement l’étage au-dessus, avec Didier Deschamps. « Il a d’énormes qualités et vous n’avez encore rien vu ! On ne va pas lui porter la poisse, mais ça n’arrive pas souvent d’avoir des joueurs comme ça », s’extasiait l’ancien buteur, qui avait fait de Michael Olise l’un de ses hommes de base dans la conquête de la médaille d’argent aux Jeux de Paris 2024.
Treize mois plus tard, Didier Deschamps est à son tour conquis par le joueur désormais au Bayern Munich. A 23 ans et du haut de ses dix sélections, Michael Olise est rapidement devenu un incontournable, mais encore méconnu, de l’équipe de France. En l’absence de plusieurs joueurs offensifs lors de ce rassemblement d’octobre, dont Ousmane Dembélé, récent lauréat du Ballon d’or, c’est lui qui mènera l’attaque tricolore aux côtés de Kylian Mbappé face à l’Azerbaïdjan, vendredi 10 octobre à 20 h 45, au Parc des Princes, à Paris, en match de qualifications pour la Coupe du monde 2026 (11 juin-19 juillet).
Beaucoup de choses séparent encore le capitaine des Bleus de Michael Olise, du palmarès au caractère en passant par la reconnaissance du public. D’un naturel discret, le gaucher s’exprime peu en dehors du terrain, où son talent parle pour lui, au point de le rendre indispensable dans toutes ses équipes. « Il est un homme de peu de mots qui n’élève jamais la voix, le décrivait Oliver Glasner, son ancien entraîneur à Crystal Palace, début août. C’est un footballeur, pas un orateur. »
« La coqueluche du groupe »
La première et unique conférence de presse de Michael Olise avec les Bleus, en septembre 2024, en avait attesté. Concomitamment à son arrivée au Bayern Munich, il venait de débarquer en équipe de France, avec toute la réserve qui le caractérise. Ses premières réponses avaient laissé entrevoir un jeune homme détaché, peu prolixe et à la maîtrise du français perfectible. Né à Hayes, dans l’ouest de Londres, l’international français a grandi avec un père nigérian et une mère franco-algérienne. Cette dernière lui parlait dans la langue de Molière, lui répondait dans celle de Shakespeare. « Michael est plutôt réservé, timide. Ce n’est pas quelqu’un qui cherche la lumière. Je ne pense pas que ce soit un très bon client pour vous, les médias », résumait Didier Deschamps, lundi.
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19 commentaires
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Interesting update on France-Azerbaïdjan : avec Michael Olise, les Bleus tiennent peut-être le digne successeur d’Antoine Griezmann. Curious how the grades will trend next quarter.
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