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Homme de l’ombre, le commandant divisionnaire M. S., 56 ans, n’a rien changé à son programme : il veillera à la sécurité de l’équipe de France masculine de football qui affrontera, vendredi 10 octobre, l’Azerbaïdjian au Parc des princes, puis se déplacera en Islande, lundi 13 octobre, pour les matchs qualificatifs au Mondial 2026.
Pourtant, l’officier de liaison et de sécurité des Bleus et conseiller technique de sûreté auprès de la Fédération française de football (FFF) depuis 2004 a dû honorer cette semaine, en marge de ce rassemblement de la sélection, un autre rendez-vous : ce pilier du staff du sélectionneur Didier Deschamps, entré dans la police en 1988, était convoqué, mardi 7 octobre, devant un conseil de discipline, au terme d’une enquête disciplinaire diligentée par l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
D’après des documents de l’enquête administrative dont Le Monde a pris connaissance, l’IGPN a renvoyé devant le conseil de discipline M. S., surnommé familièrement « Momo » ou « la République » par plusieurs générations de Bleus, pour avoir supposément « manqué à son devoir de probité », de « loyauté » et de « rendre compte ».
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19 commentaires
Je me demande comment un tel manque présumé peut affecter la cohésion de l’équipe de France.
C’est une question pertinente, mais j’imagine que le staff fait tout pour protéger la concentration des joueurs.
Quelle ironie de devoir assurer la sécurité d’une équipe alors qu’il traverse lui-même des turbulence.
Oui, la situation est paradoxale, surtout à la veille de matchs importants.
Un officier de sécurité qui doit comparaître devant un conseil de discipline, c’est grave. Espérons que la procédure sera claire et juste.
Oui, l’intégrité des forces de l’ordre est cruciale, surtout dans un contexte international.
Intéressant de voir les enjeux de sécurité derrière une équipe comme les Bleus. Qui savait que la police était aussi impliquée ?
Question de savoir quelles étaient les allégations exactes contre cet officier.
C’est vrai, on ne pense pas toujours à tout ce qui se passe en coulisses.
Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un vétéran de la police sous le feu des projecteurs comme ça.
Effectivement, c’est rare, surtout pour quelqu’un aussi discret.
Pourquoi un simple article ne donne pas plus de détails sur les faits reprochés ?
C’est souvent le cas avec les procédures disciplinaires policières, pour éviter les préjugés.
Peut-être que l’enquête est toujours en cours et qu’on ne peut pas tout dévoiler.
On espère que ce dossier sera résolu rapidement pour que l’équipe de France puisse se concentrer sur le terrain.
Absolument, les joueurs ont besoin d’un environnement stable.
Ils ont assez de pression sans des problèmes internes en plus.
Je trouve ça troublant qu’un officier surnommé « la République » soit mis en cause.
Le surnom est lourd, ça ajoute une pression supplémentaire dans cette affaire.