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Sous pression, Microsoft a cédé fin septembre, mais seulement pour les particuliers résidant dans l’Union européenne : leurs ordinateurs équipés de Windows 10 continueront de recevoir des mises à jour de sécurité, gratuitement, pendant une année supplémentaire.
Si l’entreprise propose depuis des années aux utilisateurs d’un PC récent équipé de Windows 10, lancé en 2015, de passer à Windows 11 (une manœuvre qui ne va cependant pas sans désagréments), la migration est en effet impossible pour les propriétaires d’une machine plus ancienne – environ six ans, ou davantage. Ceux-ci devront donc désormais surveiller le menu de mise à jour de leur ordinateur et, lorsque cela leur sera proposé, s’inscrire au programme de mises à jour prolongées Extended Security Updates (ESU), comme l’explique Microsoft sur sa page d’aide.
Pour les entreprises, en revanche, Microsoft reste sur une position dure. A compter du mardi 14 octobre, la date de la fin du support de Windows 10, elles devront payer pour continuer à bénéficier des correctifs publiés par l’éditeur et ainsi colmater les failles qui seront découvertes à l’avenir dans la cuirasse du logiciel.
Une perspective qui provoque l’ire des associations professionnelles gravitant autour du numérique, que Le Monde a interrogées. « Le prix de ces mises à jour de sécurité va doubler chaque année : 61 dollars [53 euros] la première, puis 122 et enfin 244 dollars », déplore Henri d’Agrain, délégué général du Club informatique des grandes entreprises françaises. Au total, il en coûtera environ 370 euros sur trois ans, plus de deux fois le prix du logiciel Windows lui-même.
« Pris en otage »
Ce programme de mises à jour payantes « n’est pas conçu comme un service raisonnable », regrette Henri d’Agrain, « mais comme une incitation punitive à forcer la migration vers Windows 11, et obliger à la mise au rebut des PC parfaitement fonctionnels. Nos membres ont été pris en otage, c’est une stratégie purement commerciale qui ne prend pas en compte leurs impacts financiers et écologiques ». D’autant que « Microsoft a expliqué qu’il ne corrigera plus que les failles les plus graves », précise au Monde le Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique, abaissant de fait le niveau de sécurité de Windows 10 – ce qui rend ces mises à jour payantes encore moins incitatives pour les entreprises.
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16 commentaires
If AISC keeps dropping, this becomes investable for me.
Good point. Watching costs and grades closely.
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Exploration results look promising, but permitting will be the key risk.
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I like the balance sheet here—less leverage than peers.
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Interesting update on Fin des mises à jour gratuites de Windows 10 : « Des millions de PC sans correctifs, c’est un risque systémique majeur ». Curious how the grades will trend next quarter.
Production mix shifting toward Economie might help margins if metals stay firm.
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Silver leverage is strong here; beta cuts both ways though.