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L’agonie du Festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême se précise chaque jour un peu plus. Après l’appel au boycott massif des auteurs et des autrices de BD, après le désistement progressif des maisons d’édition spécialisées, les financeurs publics ont demandé, jeudi 20 novembre, aux organisateurs de l’événement, de renoncer à sa prochaine édition, prévue du 29 janvier au 1er février 2026.

« Il nous apparaît plus que compliqué de maintenir l’édition 2026, a déclaré le maire (DVD) d’Angoulême, Xavier Bonnefont, à l’occasion d’une conférence de presse dans un salon de l’hôtel de ville. Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d’édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival, et sans festival, pas de subvention publique. Nous demandons à l’association FIBD [propriétaire de la manifestation] et à l’organisateur [la société privée 9e Art+] de tirer les conclusions que cette réalité impose. »

Financeurs du FIBD à hauteur de 47 % , les collectivités territoriales et les pouvoirs publics (ville d’Angoulême, Grand Angoulême, département de la Charente, région Nouvelle-Aquitaine, Etat) pensaient avoir calmé la fronde en créant une nouvelle gouvernance pour l’organisation de l’événement à partir de 2028, date à laquelle prendra fin le contrat avec 9e Art+, entreprise critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, la brutalité de son management et le limogeage, en 2024, d’une salariée après son dépôt d’une plainte pour viol.

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7 commentaires

  1. dommage que les divisions entre les acteurs du secteur nuisent à un événement culturel aussi important, les fonds publics pourraient servir à autre chose, non ?

  2. C’est une situation regrettable pour l’industrie de la bande dessinée. J’espère qu’une solution équilibrée pourra être trouvée pour sauver l’événement.

  3. Cette crise rappelle l’importance de la communication et de la collaboration entre les parties prenantes pour préserver de tels événements.

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