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Elle s’appellera tout simplement Elettrica. C’est à Maranello, dans le nord de l’Italie, où la marque a son usine depuis les années 1940, que Ferrari a dévoilé sa première voiture électrique. Les investisseurs et les analystes financiers y étaient réunis pour un « capital market day », une journée consacrée à la présentation de la stratégie de l’entreprise. Les ventes commenceront en 2026.

Ferrari n’a pas donné de détail sur le prix mais les connaisseurs ont un point de repère. Pour « vivre l’expérience Ferrari » à bord d’un SUV Purosangue, lancé en 2023, il faut compter près de 500 000 euros. Elettrica, « c’est un ajout [à la gamme], pas une transition », a précisé Benedetto Vigna, le patron de la marque italienne. Au contraire, la marque, qui prévoyait de proposer 40 % de modèles électriques dans son panel de modèles en 2030, change de pied et se contentera de 20 %. Concernant les ventes, il n’y a aucun objectif. Chez Ferrari, c’est le client qui décide, et lui seulement.

Qui sont justement les fameux « ferraristi » ? La marque au cheval a donné quelques détails. Il n’y en a que 180 000, a expliqué Benedetto Vigna, soit « 2 % des personnes ultra-fortunées dans le monde ». Ces « ultra-high-net-worth individuals » sont les personnes dont le patrimoine dépasse 30 millions de dollars (26 millions d’euros). Ferrari a donc encore un réservoir de croissance.

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11 commentaires

  1. Un prix supérieur à 500 000 euros pour une électrique, c’est osé. Ferrari mise sur la référence premium même face à Tesla.

  2. Sophie Martin le

    L’approche graduelle de Ferrari envers l’électrique contraste avec l’ambition агрессивная de Tesla et d’autres constructeurs.

  3. L’Elettrica sera-t-elle la première d’une longue série ou simplement un modèle niche ? Ferrari joue la carte de l’exclusivité.

  4. Antoine Dubois le

    La marque recule sur son objectif de 40% d’électriques en 2030, intéressant. Le marché ferait-il reculer même Ferrari ?

  5. Claire Dubois le

    Intéressante précision sur la stratégie de Ferrari : l’électrique est un ajout, pas une transition. La marque reste fidèle à son ADN.

  6. Claire Moreau le

    Ferrari adopte enfin l’électrique, mais avec une approche très sélective. Les 180 000 ‘ferraristi’ ne seront peut-être pas tous convaincus.

  7. Chloé Moreau le

    Comment ces 2% de personnes ultra-fortunées réagiront-ils à l’Elettrica ? Le luxe électrique a-t-il sa place chez Ferrari ?

  8. Camille Moreau le

    Avec seulement 20% d’électriques d’ici 2030, Ferrari semble privilégier la périphérie au cœur de son marché. Stratégie risquée ?

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