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Une sur quatre. En 2024, les femmes âgées de 70 ans et plus ont représenté 26 % des 107 victimes de féminicides, en hausse de 9 points par rapport à l’année précédente, selon les derniers chiffres officiels de l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Depuis 2006, date de la première publication de cette enquête annuelle, cette part relativement élevée fait partie des constantes. « Elle oscille en moyenne entre 15 % et 20 % des morts violentes au sein du couple », indique Peggy Rogers, cheffe de la délégation aux victimes, rattachée au ministère de l’intérieur, qui réalise l’étude.

Le plus souvent, une arme à feu est utilisée par les conjoints à l’origine de ces meurtres – la qualification majoritaire retenue pour ces faits. Autre caractéristique : la forte proportion de suicides ou de tentatives de suicide qui s’ensuivent. En moyenne, sur les six dernières années, 73 % des auteurs de 70 ans et plus se sont suicidés ou ont tenté de le faire, contre 21 % dans les autres tranches d’âge, observe Aurélien Langlade, chef de la division de la recherche criminologique, qui a travaillé sur les violences conjugales dans cette tranche d’âge à partir de l’étude de la délégation aux victimes.

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8 commentaires

  1. Luc Q. Bernard le

    Ces chiffres sont alarmants et montrent une réalité souvent ignorée. Pourquoi les femmes âgées sont-elles si vulnérables dans ces situations ?

  2. L’utilisation fréquente d’armes à feu dans ces meurtres est un point qui devrait retenir toute notre attention. Des contrôles plus stricts des armes pourraient-ils aider ?

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