Listen to the article
Fabrice Gardon occupe le poste de patron de la police judiciaire (PJ) parisienne depuis octobre 2023. Il évoque notamment l’adaptation de la stratégie des services de police à l’évolution du trafic de stupéfiants, où le nombre des traditionnels points de deal recule au bénéfice d’une dématérialisation, avec centrales d’appels et livreurs.
L’enquête sur le vol spectaculaire du Louvre a connu un rebondissement avec l’arrestation de deux personnes. Qu’est-ce qui a permis à l’enquête d’avancer aussi vite ?
Sur le fond je ne peux rien vous préciser, les investigations se poursuivent et la communication relève de la procureure de Paris. Mais ce que je peux vous dire c’est que dans ce genre d’enquêtes il faut mettre le maximum de moyens immédiatement, et ne pas attendre d’avoir des éléments pour monter en puissance progressivement. Tout se joue dans les premières heures. C’est la force du « 36 » qui compte 2400 agents, on est capable de mettre en place un véritable rouleau compresseur avec la constitution d’ateliers thématiques et des recherches tous azimuts. C’est ce qu’il s’est passé depuis une semaine avec la BRB en chef d’orchestre et d’autres services de la PJPP en appui.
Il vous reste 91.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










8 commentaires
Je me demande comment la police parvient à coordonner autant de ressources sur une enquête en si peu de temps. Les détails des opérations sont fascinants.
La rapidité d’action est cruciale, surtout pour des affaires aussi médiatisées.
Les arrestations dans l’affaire du Louvre montrent à quel point les premières 48 heures sont décisives dans une enquête. Bravo aux équipes de la PJ.
C’est intéressant de voir comment la police judiciaire adapte ses méthodes face à l’évolution des trafics de drogue. La modernisation des techniques d’enquête semble essentielle.
Effectivement, la dématérialisation des opérations criminelles complique le travail des enquêteurs.
Mais avec des moyens suffisants, comme le souligne Fabrice Gardon, les résultats peuvent être rapides.
Je reste sceptique sur l’efficacité à long terme de ces méthodes intensives. Les criminels s’adaptent souvent plus vite que les institutions.
C’est un risque réel, mais la détection précoce des tendances criminelles peut aider.