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Il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde pour trouver matière à raconter. Un environnement proche, voire très proche, peut suffire. Dans le paysage de la bande dessinée, Etienne Davodeau est un cas d’école depuis vingt ans. Dans Les Mauvaises Gens (Delcourt, 2005), l’auteur retraçait le parcours de ses parents, militants syndicaux dans les Mauges ouvrières et catholiques. Dans Les Ignorants (Futuropolis, 2011), il mettait en scène son voisin et ami Richard Leroy, vigneron dans le Layon.
Avec sa nouvelle livraison, Là où tu vas (Futuropolis, 160 pages, 24 euros), Davodeau bat haut la main son record : le dessinateur n’a pas eu besoin, le plus clair de son temps, de franchir le seuil de sa maison. Son personnage principal n’est autre que sa conjointe, Françoise Roy, accompagnante auprès de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer.
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6 commentaires
Intéresse de voir comment la BD documentaire peut traiter des thèmes médicaux de manière accessible.
Espérons que cette œuvre aide à sensibiliser le public sur la maladie d’Alzheimer.
Je me demande comment il a pu capturer l’essence de la maladie d’Alzheimer en bande dessinée.
C’est un sujet complexe, mais il semble qu’il ait su le traiter avec sensibilité.
Très touchant de voir un auteur de BD explorer des sujets aussi humains et profonds à travers son entourage.
Tout à fait, Davodeau a un talent pour rendre les histoires ordinaires extraordinaires.